À la sortie de la conférence des présidents tenue à l’Assemblée provinciale ce jeudi 7, Abibu Sakapela Bin Mungamba, vice-gouverneur de la Tshopo a insisté, devant la presse, sur la coopération entre la population et les éléments de l’Ordre pour juguler l’insécurité.
Dans ces propos, Me Abibu Sakapela fait allusion à l’opération » Yebela voisin » qui semble échouer à Kisangani. Lancée dans l’objectif de maîtriser les inciviques, cette opération n’est surtout pas mise en application par la population. Le début de l’année 2021 connait une recrudescence de l’insécurité. Le cas récent est le meurtre d’un jeune taximen au parc zoologique de Kisangani. Si 2 jours après leur opération, les services de sécurité a mis la main sur les présumés criminels, le gouverneur atteste que la réussite des opérations sécuritaires est une affaire de tous.
L’insécurité c’est une affaire de tout le monde. Je crois qu’il faut que chacun apporte du sien. Le gouverneur avait déjà lancé l’opération » yeba voisin » nous appelons la population au calme et croire que le gouvernement provincial ne croise pas le bras…mais à la seule condition que la population coopèrent. »
Kisangani est une ville reconnue aussi grâce au calme et à la sérénité. Cette lecture, semble être ancienne, aveugle la population face au respect du couvre-feu instauré par le président de la République. Depuis qu’il est décrété, rien a presque changé, la jeunesse vaque à ses activités nocturnes. À cet effet, Maurice Abibu suggère quelques recommandations.
Aujourd’hui, nous demandons à la population de se sécuriser elle-même. Il faut éviter le milieu isolé seul et il faut éviter de se promener au-delà des heures prévues par l’état d’urgence sanitaire décrété par le chef de l’état. Ce sont des mesures que nous sommes en train d’imprimer pour que nous puissions juguler l’insécurité parceque même dans de grands métropoles au monde l’insécurité est toujours là. »
Non seulement l’insécurité monte en puissance, la jeunesse devient bizarrement réactive. C’est le cas dans la commune Kabondo où les affrontements répétitifs entre les jeunes créent une psychose continuelle dans le chef de la population. Quant à ce, selon le vice-gouverneur, le bras ne sont pas croisés.
Chaque fois qu’il y a des problèmes, il y a la réponse de l’autorité. On a tué le motard, 48h après on a mis la main sur les présumés auteurs. »
S’agissant de la racine de ses maux qui gangrènent Kisangani, le gouverneur aï pense que le chômage sous toutes ses formes en est la cause principale.
Ce n’est pas seulement une affaire de la ville de Kisangani. C’est une affaire générale. Et bien nous devons scruter les causes. Les problème socioéconomiques, beaucoup de jeunes sont sans emploi et ils se livrent à des activités de fait pour la survie. »a-t-il rappelé.
DavidGaston Mukendi