Soucieuse de contribuer tant soit peu à l’accès aux soins de santé de qualité par les populations de la Tshopo, la fondation MANIK, chère à la sénatrice Madeleine Nikomba continue d’innover et de marquer les pas dans son actif. Ce mercredi 07 Juillet 2021, son centre médical « Shoukrani » a réceptionné 3 ensembles d’équipements de chirurgie laparoscopique. Des cérémonies relatives à cette dotation ont eu lieu en présence des nombreuses autorités politiques et administratives de la Tshopo.
Ces outils modernes adaptés aux nouvelles technologies serviront de manière grandissime à la révolution du système de santé, autrefois archaïque, dans la province de la Tshopo. Selon les experts de santé, les 3 ensembles d’équipements de chirurgie laparoscopique vont réduire les interventions aggravées. Il y aura donc, estiment ces derniers, des interventions sans cicatrices.
Ce don de juste valeur à la province de la Tshopo, toute entière, est une émanation de Africa Future Foundation, sous lobbying de Hana Ecowide et le plaidoyer sans cesse de la sénatrice Madeleine Nikomba, appelée affectueusement « Malkiah » pour son sens élevé d’amour et de bienfaisance. Dans ses mots, l’élue de la Tshopo a appelé à la protection et au bon usage de ces infrastructures de santé afin d’en faire profit aux futures générations.
Dans la Tshopo, a estimé la sénatrice, nul n’ignore que le système de santé a été dans une « vétusté » couplée à l’archaïsme. Les équipements modernes dotés à Shoukrani vont, a-t-elle indiqué, ramener un nouveau vent dans ce secteur.
Présent sur le lieu, le gouverneur de la Tshopo, Maurice Abibu Sakapela, a salué les initiatives de la sénatrice Madeleine Nikomba visant à améliorer les conditions des vies des populations. Il a expliqué que la province a encore besoin de nombreux autres matériels médicaux en vu de relever les défis dans le secteur de la santé. Abibu Sakapela a, cependant, souhaité que l’accès à ces infrastructures de chirurgie soit à moindre coût chez Shoukrani.
Quid de la laparoscopie?
La laparoscopie est une intervention qui permet d’examiner l’abdomen ou le bassin à l’aide d’un laparoscope, qui est un instrument mince semblable à un tube muni d’une source lumineuse et d’une lentille, a expliqué Docteur Lady Yangotikala.
La laparoscopie peut être utilisée pour diagnostiquer un cancer. On peut y avoir recours pour:
- Examiner les organes abdominaux et pelviens, y compris les ganglions lymphatiques;
- Faire des prélèvements de tissus afin de les examiner au microscope;
- Savoir jusqu’où le cancer s’est propagé avant de prendre des décisions sur le traitement;
- Trouver la cause de saignements internes, d’une obstruction ou de l’accumulation de liquide.
La laparoscopie peut aussi être utilisée dans d’autres situations que pour diagnostiquer un cancer, par exemple pour tenter de détecter des kystes, une maladie inflammatoire pelvienne ou l’endométriose. On peut aussi avoir recours à la laparoscopie pour retirer certains organes du bassin et de l’abdomen, comme l’utérus, les ovaires, la vésicule biliaire ou l’appendice.
il sied d’indiquer ici, qu’à plus près d’une année seulement, cette formation médicale, une initiative de la fondation MANIK a marqué les sensibilités de la communauté locale. Des milliers de malades se font soigner à Shoukrani, situé sur la 10e avenue, au numéro 25 dans la commune de Kabondo.
Aujourd’hui, d’une capacité de quarantaine de lits, cette œuvre médicale offre le service de pédiatrie, la médecine interne, la gynéco obstétrique, la chirurgie, le laboratoire ainsi que l’imagerie.