Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, est toujours dans la tourmente. C’est depuis deux mois que cette ville d’espoir est plongée dans le noir.
Selon les responsables de la SNEL, la panne survenue au niveau de la centrale hydro-électrique de Tshopo serait à la base de la disette en énergie électrique dans l’entière ville. Face à ces obstacles, des voix continuent de se lever. Dans une déclaration rendu public ce Jeudi 11 novembre dont une copie est parvenue à Kis24.info, la nouvelle dynamique de la société civile à Kisangani (NDSC/Tshopo) sort de son ornière pour dénoncer un déluge économique qui prend de l’allure inquiétante poussant au manque criant d’eau dans la ville.
« Ce délestage est actuellement à la base de la hausse de prix des denrées alimentaires tout comme du taux de criminalité et cela au grand désarroi de la population déjà avilie », peut-on lire dans le communiqué signé par Jordan Saidi Atibu, président de cette structure citoyenne dans la Tshopo.
Kisangani: Calicots, Bougies en mains et chants de détresse, les Boyomais dans la rue contre l’obscurité@OMukaleng https://t.co/PHA9eIehoB via @Kis24Info
— www.kis24.info (@Kis24Info) September 14, 2021
Et comme cela ne suffisait, souligne la NDSC/Tshopo, depuis quatre (4) jours, l’eau ne coule plus aux robinets de la Regideso, obligeant ainsi les populations de boire l’eau de rivières polluées, avec toutes les conséquences sanitaires qui peuvent apparaître dans une ville qui a plus de 2 millions d’âmes notamment les maladies hydriques.
La NDSC considère cette situation comme un déluge sanitaire qui guette la ville et la hausse de prix des denrées alimentaires. Ainsi, cette organisation de la société civile demande :
- Aux responsables de la SNEL et de la Regideso de remettre au travail afin de trouver les réponses idoines à ces problèmes ;
- Aux autorités politiques tant au niveau national que provincial de doter ces deux entreprises de moyens nécessaires devant leur permettre de résoudre ces problèmes.
- À la population de rester en alerte, car au cas où les réponses favorables à cette catastrophe ne sont pas trouvées dans les jours qui suivent, la NDSCI n’hésitera pas un seul instant à organiser les manifestations exigeant le rétablissement de l’eau et de l’électricité.