Le Ministre National des Finances, Doudou Fwamba, a su habilement conjuguer le devoir de mémoire et l’ambition réformatrice lors de son séjour à Kisangani. En marge de la commémoration du génocide congolais, le ministre des finances et écrivain a saisi l’opportunité de partager sa vision pour un Congo nouveau avec les futures élites du pays.
Auteur du récent ouvrage « La réforme des finances publiques et de l’administration en RDC », Fwamba a livré aux étudiants de l’Université de Kisangani un exposé éclairant sur les avancées réalisées en matière de gestion des finances publiques. Il a souligné les efforts déployés pour réduire les dépenses superflues et constituer une réserve budgétaire solide, des mesures essentielles pour assurer la stabilité économique du pays.
Combattre les fléaux de la corruption
Au-delà des chiffres, le Ministre a insisté sur la nécessité de promouvoir une culture de la bonne gouvernance, en luttant contre le népotisme et le tribalisme. Ces maux, hélas trop ancrés dans la société congolaise, constituent un frein majeur au développement et à la prospérité.
En appelant à une gestion rigoureuse des finances publiques et à une lutte sans merci contre la corruption, Doudou Fwamba s’inscrit pleinement dans la vision d’un Congo financièrement et économiquement stable. Cette convergence d’objectifs laisse augurer d’un avenir plus prometteur pour la République Démocratique du Congo.
Un hommage aux victimes
Avant de clore son intervention, le Ministre a invité l’assistance à observer une minute de silence en mémoire des victimes du génocide congolais perpétré pour des gains économique. Ce geste symbolique témoigne de son attachement à la mémoire collective et de sa volonté de bâtir un avenir fondé sur la justice et la réconciliation