La journée solennelle du Génocost, « le génocide pour des gains économiques », a vécu ce mercredi 02 août dans la ville martyre de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
À l’occasion, toutes les pensées notamment des activistes et de plusieurs Boyomais sont allées à l’endroit des toutes les victimes directes et indirectes des crimes innombrables commis depuis des décennies pour des intérêts économiques et géostratégiques. Ces atrocités, qui défient l’imagination et devraient heurter profondément la conscience humaine, sont perpétrées depuis le milieu des années 1990 en République Démocratique du Congo (RDC) dans un climat prévalent d’impunité et dans une indifférence totale de la communauté internationale.
Pour célébrer les victimes du GENOCOST à Kisangani, plusieurs photos et clichés des victimes exhibées au cimetière des morts, victimes des différentes guerres lâches notamment celle de six jours dans cette ville. Des Boyomais et plusieurs curieux ont défilé le long de ce séjour des morts pour pleurer des proches, des connaissances et amis.
D’après Gentil SEFU, militant pro-democratie et membre de l’organisation du GENOCOST, c’est depuis 1998 que la ville de Kisangani a courbé dans les crimes graves dits aux différentes guerres menées par les armées étrangères. Pour lui, la ville de Kisangani doit donc se lever pour demander justice à ce génocide qui ne dit pas son nom.
« Kisangani a subi des atrocités. Cette ville est victime directe des massacres dont aujourd’hui le nombre de morts fait à sorte qu’on reconnaisse un génocide congolais. Aujourd’hui, nous sommes là pour déclarer un génocide congolais », a expliqué Gentil SEFU.
Pour sa part, l’activiste Jean de Dieu Kilima, cadre du mouvement UKUMBUSHO, il faut clairement qu’on puisse commencer à parler du Génocide congolais. Pour lui, la RDC a déjà connu des milliers de morts, il temps que « les autorités du pays puissent s’activer pour demande la création d’un tribunal pénal international pour le Congo ». Celà va, a-t-il souligné, matérialiser le souci du GENOCOST qui est un combat.