Des jeunes des cités Paradis et Basay, situées respectivement aux PK 5 et PK 6, se sont affrontés, pour la énième fois, la nuit du samedi 3 au dimanche 4 Juin 2023. Ceux de PK 6 ont tabassé un jeune du PK 5, au cours d’une soirée culturelle tenue au Complexe Scolaire les Aiglons, école située au PK 5.
Au cours de ces heurts, des Kiosques, des étalages, plusieurs biens ont été incendiés. L’organisatrice de la soirée a aussi subi des menaces la même soirée, vers 22h, et sa maison n’a pas échappé à la rage des mécontents. Les mêmes dommages sont à constatés aux PK 5 et 6. Des forfaits commis la nuit.
Les policiers du sous-commissariat du petit marché de PK 5, renforcés en nombre, ont calmé l’hémorragie avec des gaz lacrymogènes et des balles dans le ciel. Toutefois, d’après les témoignages, un des éléments de la police a fini par tiré un coup de balle réelle qui a blessé à la jambe un des manifestants de PK 6.
Cette blessure par balle a changé l’optique des affrontements qui ont opposé cette fois les jeunes de Pk 6 contre les éléments de la police. Un policier nouvellement affecté à cette poste, ne maîtrisant pas encore le quartier, est tombé dans leurs mains. Foux de colère, ils l’ont sévèrement tabassé puis relâché.
La suralcoolisation, assassine de la conscience
Après le retour au calme, Kis24 a approché certains jeunes dans ce coins de la ville. Nombre d’entre eux, sidérés par la répétition de cas de violence, dénoncent la suralcoolisation de leurs pairs. C’est la énième que les exploitants de petits commerces regrettent leurs kiosques, staffs, étalages, hangars, etc. rendus en cendres.
« La consommation excessive de l’alcool et du tabac pour les un et du chanvre pour les autres est à la base de ce comportement, » a expliqué une victime.
Et à un autre jeune de renchérir :
« Parmi ces jeunes, il y a aussi des adolescents mineurs. Ceux-ci ont créés des groupes des gangs qui s’opposent même pour des banalités »
Les cités Paradis et Basay ont vu, récemment, des Komo se livrer à des atrocités à l’issue de l’érection du secteur Lubuya Bera en commune. Aussi, la transformation des cimetières de PK 5 en un petit marché en construction ont également causes des dégâts. Et sans oublier les récentes menaces dont a été victime le Philosophat Saint Augustin de Kisangani.
La population vit la peur au ventre. Certains pense que si l’autorité urbaine ne s’implique pas à l’heure, les jeunes de ces deux cités finiront par devenir comme ceux de Kata-moto, Kosovo, États Unis, Tika Mwana abeba, Écurie dans conseils, etc. Des gangs qui sèment la terreur dans d’autres coins de la ville.