La situation sanitaire à la prison centrale de Kisangani suscite une vive inquiétude. Les autorités sanitaires ont confirmé le dépistage de 16 cas de personnes suspectes de Mpox, une maladie virale qui continue de se propager dans la province.
Ce jeudi 29 août 2024, une équipe de la division provinciale de la santé et des médecins de la zone de santé Makiso s’est rendue à la prison pour des prélèvements avant que les médecins commencent la désinfection de la même prison ce vendredi 30 Août .
La province de la Tshopo, déjà parmi les plus touchées par cette épidémie, fait face à des défis majeurs en matière de santé publique. La prison, toujours surpeuplée et avec des conditions sanitaires précaires, est l’un des lieux propices à la propagation de maladies infectieuses.
Les équipes médicales se mobilisent pour effectuer des tests et fournir des soins aux détenus concernés. Les autorités sanitaires ont plusieurs fois appelé à la vigilance pour endiguer la propagation du Mpox. La prévention passe par les gestes barrières et l’hygiène.
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852 cas, dont 37 décès liés à l’épidémie de Monkeypox, ont été notifiés à la 33ème semaine épidémiologique dans les différentes zones de santé de la Tshopo.