Nul n’ignore que depuis le début du mois de Février, Kisangani est sous la proie de la criminalité urbaine. La ville réputée Oasis s’était déjà pervertie à une terre fertile de la délinquance juvenile, comme cela ne suffisait pas, des taux élevés de criminalité, de violence qui sapent la tranquillité publique et entravent le développement social, affectant de manière disproportionnée la population Boyomaise qui vit au taux du jour.
Ça ne passe pas 24 heures sans que l’on attende des tirs en balles réelles et sans que l’on apprenne les échauffourées dans tel ou tel autre coins de la ville. C’est le constat fait par l’activiste de Droits de l’homme et coordonnateur provincial du mouvement KOPAx, Jordan SAIDI ATIBU.
« CRIMINALITE URBAINE ET RESPONSABILITE CITOYENNE DEFIS, ENJEUX ET PERSPECTIVES », c’est l’intitulé d’un riche document qu’il a déposé jeudi 11 mai 2023 sur la table de la Gouverneure de province, Me Madeleine NIKOMBA SABANGU. Pour ATIBU, étant un peuple acteur du changement, « nous avons le devoir civique de collaborer avec les services sécuritaires pour la promotion de la paix et éradication du phénomène délinquance juvénile dans la ville de Kisangani, en dénonçant toutes personnes dont l’identité est douteuse ».

Dans cette perspective, et se référant au programme d’action du gouvernement provincial de la Tshopo à son premier axe prioritaire basé sur la restauration de l’autorité de l’État, dans les lignes, SAIDI propose 5 pistes phares de sortie notamment :
- Un plaidoyer au ministère national de l’intérieur pour :
- Le renforcement de l’effectif de policier et leurs équipements à Kisangani.
- L’installation effective des commissariats de la police dans toutes les communes de Kisangani y compris le secteur Lubuya Bera, Cité Canadienne à la rive droite, Segama à Mangobo, Cité Pesho, Cité Lupiya à Kabondo, Cité Motumbe dans la commune Makiso, Cité Cimestan, Cité Katshuya pour ne citer que cela, avec l’idée de créer une police de proximité.
- A Son Excellence Madame la Gouverneure :
- D’instruire au ministre provincial de l’intérieur de répertorier tous les groupes de gags et leurs tenants du flambeau.
- De réorganiser l’opération du bouclage qui doit être faite avec professionnalisme
- De tenir mordicus au maintien de la patrouille mixe qui est presque défectueuse.



