Coup de filet réussi, la population Boyomaise peut tant soit peu respirer l’air de la quiétude grâce aux prouesses des éléments de la PNC. Des présumés auteurs de plusieurs cas de cambriolages à mains armées dans la ville de Kisangani sont aux arrêts. Ces derniers ont été appréhendés mains dans le sac, ce mercredi 15 mars 2023. Ces probables braqueurs sont au nombre de 27, dont une femme et trois militaires FARDC y compris.
Ils sont accusés de plusieurs faits infractionnels, notamment, les vols à mains armées, associations des malfaiteurs, détentions illégales d’armes et extorsions. Le Général Patrick Sabiti Abdallah, commissionnaire provincial de la police nationale congolaise dans la Tshopo, les a présentés au Vice-gouverneur, Paulin Lendongolia, deux jours après une incursion des hommes armés dans un couvent des prêtres du Sacré-cœur, dans le quartier Motumbe.
Paulin Lendongolia, rassuré, a expliqué dans son mot que »l’acte posé aujourd’hui est le fruit de multiples réunions du conseil provincial de sécurité. » À l’en croire, il s’agit d’un premier résultat, »nous allons encore amplifier davantage des mécanismes pour stopper ce fléau afin que la paix règne à Kisangani ».
La police a signalé, parmi ces malfrats, la présence d’un bandit de grand chemin connu sous le nom de »Django, l’homme qui ne pardonne pas. » Ils ont mis en insécurité plusieurs quartiers, la journée comme la nuit. Des moments des craintes et des dangers dans les quartiers Plateau Boyoma, Pumuzika, cabine, N’sele et cimestan.
Par ailleurs, c’est une nouvelle qui soulage plusieurs personnes. Les internautes l’ont manifesté dans différents forums WhatsApp et Facebook. Par exemple, la Société Civile Sauti ya Lubunga qui a extériorisé sa satisfaction.
» Nous félicitons nos forces de sécurité pour le travail abattu. Nous demandons aussi à la population de continuer à collaborer avec les services de sécurité et de dénoncer tout cas suspect. Nous terminons en disant que les autorités compétentes doivent mettre à la disposition de nos forces de sécurité des moyens conséquents dans le but de remplir très bien leur mission. Courage aux services de sécurité. » a souligné Héritier Isomela, Président de Sauti ya Lubunga.
Pendant ce temps, une marche pacifique est déjà programmée pour le 17 mars. Dans une lettre adressée au Maire de Kisangani, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement, en synergie avec d’autres structures, annonce qu’il va dénoncer l’insécurité urbaine et exiger à l’autorité provinciale des mesures efficaces en vie d’un retour imminent de la paix et la sécurité à Kisangani.