Le tribunal de grande instance de Kisangani a tenu dans l’après midi de ce mercredi 02 août 2023 à l’esplanade du bureau de la commune Tshopo la première audience publique, siégeant sur une matière de flagrance répressive par la loi contre trois prévenus dont ont participé personnellement le ministre provincial de l’intérieur et la Bourgmestre de la commune Tshopo.
Tenue dans une procédure de flagrance conformément à l’ordonnance-loi N°78/001 relative à la répression des infractions flagrantes de 1978, les prévenus : Kashala Kadima Dominique, Ayena Botomoito et Iwende Jean de Dieu sont poursuivis pour avoir commis des faits considérés comme infractionnels prévus et punis par les articles 156 et 158, 43 et 46 du Code pénal Livre II.
Selon l’officier du ministère public, ces prévenus, trouvés la main dans le sac, sont auteurs des cas d’extorsion, coup et blessure, troublant ainsi l’ordre public, des faits considérés comme infractionnels et punissables par la loi.
A la première audience de ce mercredi, seul le prévenu Kashala Kadima Dominique était entendu par le tribunal. Coincé par le temps, Olivier Bofia, Juge président qui instruit ce dossier, a décidé de suspendre l’audience publique qui sera rouverte ce jeudi 03 août à 11h00.
Le tribunal n’ayant reçu aucune pièce de détention dans le dossier en cause, mais parcequ’il s’agit d’une matière de flagrance répressive par la loi, les trois prévenus, sur demande de l’officier du ministère public, restent en détention préventive, cette mesure est l’application de l’article 6, alinéa 2 de l’ordonnance-loi N°78/001 relative à la répression des infractions flagrantes.
Participant à cette audience, Marianne Batamane, Bourgmestre de la Tshopo, se confiant à KIS24, s’est dit heureuse de voir son rêve devenir une réalité et a demandé à la justice de faire son travail.
« Je rends grâce à Dieu, Maître des temps et des circonstances. C’était un souci de chaque jour: comment faire, pas totalement pour éradiquer comme on peut le dire mais diminuer le phénomène Evapo. Pour la suite du dossier, je n’ai pas des commentaires mais c’est à la justice de faire son travail. Mon souhait est que la justice soit faite aux victimes et que les auteurs subissent la rigueur de la loi afin que le calme revienne à la Commune Tshopo », a-t-elle dit.