Cette semaine a été riche en échanges entre la coordination du FRIVAO et l’autorité communale de la Tshopo, Marianne Batamane.
48 heures après une visite éclair de la Bourgmestre Marianne Batamane au sein de FRIVAO, le Directeur Général Ad intérim du Fonds Spécial de Répartition de l’Indemnisation aux victimes des activités illicites de l’Ouganda en RDC (FRIVAO) Chançard Bolukola a été reçu jeudi dernier par Marianne Batamane, Bourgmestre de la Commune Tshopo dans son office de travail. La sollicitation de l’accompagnement de l’autorité communale dans le processus le lancement des enquêtes avant l’indemnisation des victimes a été au centre de cet entretien.
Dans le souci de réussir les enquêtes qui seront bientôt lancées par FRIVAO pour certifier les victimes de la barbarie de l’armée ougandaise à Kisangani, le DG aï de cette structure s’est engagé dans une série des visites des autorités municipales pour solliciter leurs accompagnements dans le processus déjà en cours qui vise à indemniser les victimes.
Après le Bourgmestre de la Commune Makiso, Chançard Bolukola a échangé avec Marianne Batamane, Bourgmestre de la Tshopo, une des Communes les plus touchées par les atrocités du juin 2000.
Nous avons une catégorie des maisons endommagées. Il y a aussi des pertes de biens. C’est comme ça que nous nous sommes dit, grâce à la commission qui a été mise en place pour pouvoir déployer les enquêteurs qui seront conduits par les Chefs des quartiers qui connaissent l’historique mais aussi les avenues, les réalités et l’identité réelle de chaque victime, nous sommes venu nous rassurer de cette collaboration et voir aussi l’accompagnement de l’autorité municipale qui est celle de la Bourgmestre de la commune de la Tshopo », a-t-il dit au sortir de l’audience.
A en croire le N°1 du FRIVAO, l’autorité municipale de la Tshopo l’a accueilli à bras ouverts. Cette collaboration va aider le FRIVAO à arriver à la réalisation palpable des différents résultats.
Nous voulons vraiment arriver à la réalisation palpable des différents résultats qu’on s’est assigné à travers FRIVAO mais aussi pour matérialiser davantage la mission nous assigné », a-t-il poursuivi.
Chançard Bolukola a affirmé que le FRIVAO a enregistré 14 mille dossiers des victimes dont 3 mille seulement ont fait objet de la certification. Pour les 11 mille qui restent, FRIVAO promet de mettre en place un cadre de concertation qui va étudier tous les dossiers écartés pour plusieurs causes notamment le manque d’examination médicale et l’insuffisance des autres documents exigés par FRIVAO.
Dans sa visite au FRIVAO, Marianne Batamane avait aussi manifesté son intention d’accompagner la nouvelle équipe. Ayant constaté des faux documents liés aux victimes qui circulaient dans sa municipalité à son nom, Batamane n’a pas hésité de rapporté la nouvelle afin de mettre fin à ces pratiques machiavéliques. C’était lors de son échange avec le Secrétaire Rapporteur du FRIVAO, Clémence Kalibunji, qui l’avait reçu au nom de la coordination. Dans cette perspective, le FRIVAO et la commune Tshopo sont désormais sur la voie d’un engagement collégial pour satisfaire les victimes des activités barbares de l’Ouganda.