Dans une déclaration rendue public ce vendredi 10 juin 2022, les activistes de Kisangani, se disent effarés d’apprendre les opérations militaires depuis 04h00 du matin, allant de l’encerclement de la résidence du Prof Alphonse Maindo par les éléments des FARDC à la perquisition sur fond des allégations supposément d’une prétendue présence des rwandais (adfs-nalu) qui seraient logés dans ladite résidence.
Bien plus, rapportent-ils, le rapport de cette perquisition organisée triomphalement dans le but de galvaniser l’opinion publique, a attesté comme on pouvait si attendre, qu’il y a aucun rwandais (ADF/NALU), ni arme de guerre qui se trouvaient dans la résidence du Prof.
Même le fusil de chasse et quelques cartouches qui ont été trouvées sont couvertes par un document de la mairie.
À l’en croire, un jeune qui a été présenté comme ADF, et qui aurait dit qu’il serait logé dans la résidence du prof a été interrogé après la perquisition et a eu du mal à montrer la chambre dans laquelle il serait logé. Par ailleurs, ce dernier est reconnu par plus d’un, comme manifestant des troubles psychiques.
En ce moment où nous faisons cette déclaration, le Prof Alphonse MAINDO se trouve à l’Etat-major pour des échanges avec le Général au tour de cette situation. Face à cette situation, les activistes de Kisangani montent au créneau et dénoncent une tentative de musèlement d’un digne fils du pays.
Ainsi, ont-ils déclaré :
1. Rappelons que ce simulacre dangereux orchestré malheureusement avec le concours des forces armées congolaises, qui devraient se concentrer à combattre à l’Est du pays en ce temps d’agression rwandaise; est une tentative de musèlement d’un digne fils du pays. Elle est consécutive aux dernières déclarations du prof au cours d’une grande conférence organisée le 06 juin à l’amphithéâtre de Kisangani en commémoration de la guerre de 6 jours. Le prof a expressément demandé au Président de la République d’exiger la création d’un tribunal pénal international sur Congo. Position qu’il a relayée dans ses réseaux sociaux notamment twitter, le 07 et le 08 juin.
2. Dénonçons avec dernière énergie, cette violation manifeste des droits de l’homme dont est victime le Professeur Alphonse Maindo, à l’ère des essais cliniques de l’Etat de droit sous le règne du Président Félix TSHISEKEDI. Par ce fait, nous en appelons aux institutions nationales et internationales de défense des droits humains d’accorder au prof le soutien nécessaire pour qu’il soit remis dans ses droits.
3. Dénonçons la manipulation des masses populaires destinée à ternir l’image du Prof en lui collant cyniquement la casquette d’un «< hôte des ADF » dans le but non seulement de le discréditer mais encore et surtout de lui attirer éventuellement un acharnement populaire dont les implications peuvent s’avérer dévastatrices (vandalisme de ses biens et chantage à sa personne).
Sur cette même lancée, nous tenons rassurer l’opinion que le Prof Alphonse Maindo dont le dévouement et l’engagement patriotique n’est plus à démontrer est un fervent combattant de l’intégrité territoriale, de la paix et la stabilité du Congo.Il n’a cessé de le montrer tant par ses actions que par ses paroles et écrits.
4. Appelons le Chef de l’Etat Félix TSHISEKEDI, Commandant Suprême des forces armées, à rappeler à l’ordre ses troupes pour canaliser les énergies dans la défense de l’intégrité territoriale que le dissuader dans la trousse des dignes citoyens, engagés dans la construction d’un Congo nouveau.
5. Réitérons notre solidarité et soutien au Prof Alphonse Maindo victime des vaines tentatives du musèlement sur fond des simulacres éhontés et infondés.