Cloué dans sa maison depuis 4 heures du matin, le Professeur Alphonse Maindo vit le pire moment de sa vie. Des dizaines des militaires bien armés encerclent sa résidence GMB sise à l’avenue Abamba, route TP à Kisangani.
Une situation inhabituelle est du coup observée sur le lieu. Des jeunes s’amassent aux alentours, assistant aux pires faits qui seraient enregistrés. Face à cette situation, dénonce le Professeur Maindo, les forces armées veulent s’en charger aux jeunes. Il dit cependant ne pas connaître son péché.
« Les FARDC viennent de charger les jeunes amassés devant ma résidence. Je m’attends au pire. », alerte-t-il via Twitter.
« Je suis prisonnier chez moi pour un crime que je n’ai pas commis », réagit Maindo au message de Denis Mukwege, qui se dit très inquiet du déploiement des FARDC à la résidence du Professeur Alphonse Maindo.
La situation sécuritaire est toujours précaire aux alentours de la résidence du Professeur Alphonse Maindo et activiste des droits humains. Difficile d’y accéder. Ses collègues condamnent l’acte et appellent à la mobilisation tout azimut.
« Des points de vue d’un savant devraient inspirer ceux qui sont dans les affaires. Au lieu de ça, des intimidations de mauvais goût. Occasion pour les professeurs de se mobiliser en RDC », a réagi le Professeur Antoine Ngute Novato, président de l’association des professeurs de l’Université de Kisangani.
À suivre !
2 commentaires
C’est injuste ce qui se passe à l’endroit de Mr Maindo.Nous voulons que la liberté d’expression tant prôné par le Sphinx de Limete (RIP) et matérialisé par son fils demeure une réalité pour un véritable État de droit. Que le professeur Maindo recouvre sa tranquillité !!
C’est un monsieur qui ne cherche pas des ennuis avec les gens c’est un professeur responsable alors je demande au président de L’APUKIS de réagir le plus vite possible avant que nous étudiants puissions faire quelque chose.