Ce mercredi 03 mai 2023, les professionnels des médias, partout dans le monde, ont célébré le trentième anniversaire de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, sous le thème : « Liberté d’expression comme monteur de tous les droits de l’homme.» C’est une journée instaurée par l’UNESCO depuis la Déclaration de Maputo.
Au niveau national, cette journée a été célébrée sous le thème : « Liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo ; Nouvelle Loi sur la presse pour une nouvelle dynamique.»
Que retenir de cette journée à Kisangani ?

l’Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC section de la Tshopo, a commémoré cette journée dans une conférence tenue dans la grande salle de Malkiah university. Une centaine de journalistes, cameraman, techniciens, blogueurs, issus des différents médias de la ville, ont répondu présent à cette activité co-animée par le Professeur Jean-Pierre Lifoli, Sylvain Masudi et Jacques Mukonkole.
Les trois ont abordé les sous-thèmes suivants :
- « La liberté de la presse: une pierre angulaire des droits de la personne », par Sylvain MASUDI, membre du Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme.
- « Liberté de la presse pour garantir une culture de la transparence et de la bonne gouvernance dans la Tshopo », par Jacques MUKONKOLE, journaliste à la radio Okapi et le Professeur Jean Pierre LIFOLI, enseignant à la FSSAP de l’Université de Kisangani.
- Mérites de la nouvelle loi N°20/009 fixant les modalités dexercice de la liberté de presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en RDC », par le Chef des Travaux Banotiya de Faculté de Droit à l’UNIKIS.
Chaque intervenant a signifié, selon sa thématique, ce que doit faire ou ne pas faire un journaliste pour garantir la liberté de la presse :
» Les médias doivent fournir les informations nécessaires à la population pour contribuer à la bonne gouvernance ; ils doivent aider l’État en faisant, par exemple, des enquêtes pour lutter contre la corruption devenue une endemie dans notre pays « , a laissé attendre le Professeur Ordinaire Jean-Pierre LIFOLI.
Le CT Banotiya, lui, a expliqué les grandes lignes de la loi fixant les modalités de la liberté d’expression, tout en s’appessantissant sur les délits de presse et leurs responsabilités qui peuvent être pénales, civiles ou professionnelles.
À l’issue des exposés, des échanges fructueux entre participants et orateurs ont conclu la première partie de la célébration et ont ouvert les rideaux à la seconde qui n’était qu’un coktail entre journalistes.