Quelques membres de l’entente urbaine de Karaté-Do de Kisangani ont désapprouvé l’élection de leurs nouveaux présidents, après des irrégularités constatées avant et pendant les élections. Ils ont à cet effet saisi le Gouverneur, dans une lettre le 6 mai 2024, pour obtenir des nouvelles élections.
Leur lettre compte treize signatures. Ils contestent l’élection d’Yvon Amisi Pondamali du vendredi 31 mai dernier. Bien avant cette date, l’entente urbaine de Karaté-Do de Kisangani connaissait déjà une crise. Le président de la fédération nationale, pour remettre l’ordre, avait alors suspendu le comité de l’entente et avait formulé des recommandations suivantes avant les élections :
- organisation d’une assemblée générale extraordinaire avant la tenue des élections,
- décalage de la date des élections pour favoriser la participation de tous,
- recomposition de la commission électorale pour assurer son impartialité,
- Autorisation de la commission électorale d’examiner toutes les candidatures déposées
À en croire la lettre de contestation, « malheureusement, le même comité sortant s’est encore illustré dans la contradiction en affichant le non respect de ces recommandations et en tenant des élections chaotiques dans des conditions d’opacité ». Seules huit personnes ont participé à l’élection du d’Yvon Amisi Pondamali. Et dans cette lettre, les contestataires précisent : « la majorité de clubs composants l’entente urbaine de Kisangani a refusé de reconnaître les résultats, en raison du manque d’inclusivité, de transparence et de légalité dans le procès électoral ».
Le Gouverneur recherché
Paulin Lendongolia représente pour les signataires de cette lettre, l’homme qui peut efficacement résoudre ce problème. Ainsi, ils demandent l’annulation des résultats des élections chaotiques ; ils proposent la rencontre avec les représentants des clubs afin de poser les socles d’inclusivité et la constitution du comité de crise chargée de préparer une assemblée générale extraordinaire.
Les 13 signataires veulent également la rédaction des nouveaux statuts conformément aux statuts de leur fédération. Ils sollicitent l’intervention du Gouverneur aï dans le soucis de préserver la sécurité urbaine et d’éviter toute escalade de tensions entre l’unique club qui tient prendre en otage la ligue par la fraude électorale et les autres clubs majoritaires.