Dix-neuf prisonniers, dont une femme, ont été transférés de la prison centrale d’Isiro dans le Haut-Uele à celle de Kisangani dans la province de la Tshopo. Ce transfèrement a eu lieu dimanche 22 mai à partir de l’aéroport national d’Isiro-Matari par un avion affrété par le gouvernement provincial du Haut-Uele.
Arrivés à Kisangani, ces prisonniers ont été acheminés directement à la prison centrale de cette ville.
Parmi ces prisonniers, il y a douze civils, dont une femme, et sept militaires. Tous sont des condamnés de justice.
Selon le ministre provincial de l’aménagement du territoire et porte-parole du gouvernement provincial du Haut-Uele, Jules Madgayi, un de ces prisonniers avait été condamné à la prison à vie. Les autres purgent des peines allant de trois à vingt ans de prison ferme.
Jules Madgayi précise, par ailleurs, que leur transfèrement est motivé par le souci du désengorgement de la maison carcérale d’Isiro.
Néanmoins, le gouvernement provincial s’active à parachever la construction des prisons d’Isiro et de Watsa, encore en chantier, afin de sédentariser les détenus de cette entité.
Pendant ce temps, le centre pénitentiaire de Kisangani, l’un de ceux qui sont encore viables de la région fait l’objet de plusieurs sollicitations.
Outre Isiro, le parquet de Yangambi y a aussi transféré quatre prisonniers, afin qu’ils y purgent leurs peines.
Hormis les cachots du parquet et de la police nationale congolaise, Yangambi ne dispose d’aucune maison carcérale à proprement parler.
Avec la Radio Okapi