Face à l’agression injuste imposée, selon des sources officielles et civils, par les pays voisins notamment le Rwanda et l’Ouganda, par le biais des terroristes du M23, au Nord-Kivu, les congolais se rangent comme un seul homme pour dénoncer haut et fort cette situation très volatile caractérisée par d’intenses combats et des déplacements de la population.
Dans une déclaration faite ce mercredi 02 novembre 2022, à l’espace des martyrs, les leaders de différentes structures de la ville de kisangani, membres et présidents de différentes structures et groupes de pression et ceux de la société civile se sont dits choqués par cette escalade des violences dans l’Est du pays, au Nord-Kivu et l’Ituri, sous état de siège depuis plus d’un an.
Dressant un tableau sombre des derniers événements à Rutshuru, ces jeunes leaders affirment leur soutien aux FARDC. Cependant, ils appellent les autorités congolaises de bien vouloir fermer les frontières entre la RDC et les pays agresseurs, le Rwanda et l’Ouganda.
« Nous réitérons tout d’abord notre soutien aux FARDC ainsi que aux forces de défense pour la résistance patriotique face à cette agression injuste de nos voisins, nous avons cité le le Rwanda et l’Ouganda, sous couvert de mouvement rebelle M23 », ont-ils déclaré.
« Sur ce, nous encourageons également le gouvernement de la RDC pour les efforts qu’il ne cesse d’entreprendre dans le but de restaurer la paix à l’est du pays », ont-ils ajouté.
Pour terminer, ces Boyomais ont recommandé au gouvernement ce qui suit :
- La fermeture des frontières entre la RDC et les 2 pays agresseurs,
- Mettre les moyens conséquent pour en finir une fois pour toute avec cette comédie,
- A la classe politique congolaise de se mettre au tour d’une même table afin de barrer la route à la balkanisation de notre pays,
- A la jeunesse congolaise en général et celle de l’Est, de très bien collaborer avec les forces de sécurité et de résister à toute menace.
« Nous clôturons en disant que le Congo est un et restera indivisible », a conclu, dans sa lecture, Me prince héritier Isomela, l’un des jeunes leaders de Kisangani.
Il sied de noter que plusieurs leaders venus des différentes associations et structures des jeunes de la ville de Kisangani ont apposé leurs signatures à cette déclaration, en assistant aussi à sa lecture devant la presse.
Pendant ce temps, une marche pacifique est projetée ce vendredi prochain à Kisangani pour dire NON à l’agression étrangère dans la partie Est du pays.