Le Mouvement Citoyen Lutte pour le Changement( LUCHA) a adressé une lettre au pays membre du conseil de Sécurité des Nations Unies dans laquelle elle démontre la passivité de la Mission des Nations Unies pour la Stabilité du Congo (MONUSCO).
Présente en République Démocratique du Congo depuis plus de 20 ans, la MONUSCO peine toujours à assurer la protection des civils et la neutralisation des groupes armés conformément à son mandat.
Le conseil de sécurité des nations unies se réunit pour la 22ième année d’affilée en vue d’évaluer le mandat de la MONUSCO et, éventuellement, de le renouveler.
Pendant ce temps des civils sont entrain d’être tués à l’Est de la RDC sans que ces forces n’interviennent ,ce qui motive la LUCHA a demandé le départ de la MONUSCO mais aussi la purge de l’armée, de la police et des services de renseignement par le président de la République ,Félix Antoine Tshisekedi.
- Mettre fin au mandat de la MONUSCO dans une période ne dépassant pas 12 mois et instruire le secrétaire général de demander le transfert de ses activités civils et humanitaires aux autorités locales,aux agences des Nations-Unies,aux ONG Internationale et locales pour assurer la continuité,
- Maintenir et renforcer le mandat effectif de la Brigade d’intervention (FIB) ,avec des troupes africaines (hormis les pays engagés militairement en RDC actuellement ,un mécanisme de renseignement efficace ,un commandement et un leadership politique volontariste et des moyens adéquats pour neutraliser les groupes armés,
- Demander au président Félix Tshisekedi et à son gouvernement d’ecarter de la chaîne de commandement de l’armée ,de la police et des services de renseignement les officiers supconnés des violations graves de droits humains ou des trafics divers et les mettre à la disposition de la justice, notamment à la lumière des rapports des experts mandatés par le comité des sanctions du conseil de sécurité..
Ces sont là parmis tant autres, les quelques recommandations de la LUCHA qu’on retrouve dans sa lettre adressée aux pays membres du conseil de sécurité de Nations Unies en date du 30 Novembre 2020
Rédaction