Dans le matin du 18 Octobre, l’armée Rwandaise a fait incursion dans six villages du territoire de Nyiragongo et s’en est suivi un échange des tirs entre les armées de deux pays.
Plusieurs personnes dont le député Jackson Ausse Afingote trouvent à cet acte une « humiliation, un sabotage et une honte devant le monde entier ».
Ce qui l’a d’ailleurs motivé d’adresser une question d’actualité au ministre de la défense sur l’incursion de l’armée étrangère dans le territoire congolais en province du Nord-Kivu, plus précisément à Kibumba, dans le Nyiragongo.
Pour ce jeune élu de l’Ituri, le ministre de la défense doit fixer la population sur cette situation grave qui menace pas seulement l’intégrité nationale et souveraineté voire même la capacité à protéger les frontières en répondant particulièrement aux questions suivantes:
- Quelle est l’identité des personnes lourdement armées qui ont fait incursion et attaqué les villages de Kahunga, Kibati et Kibumba le 18 Octobre 2021 dans le territoire de Nyiragongo en province du Nord-Kivu ?
- Quelle a été la réaction de nos services de sécurité face à cette attaque ?
- Quel est le bilan global sur le plan humain matériel et social ?
- Quelles sont les dispositions prises pour empêcher des incursions de ce genre sur toute l’étendue du territoire.
Ce qu’il faut savoir sur cette incursion
Depuis cette incursion, des langues se divergent. D’abord, l’armée congolaise a indiqué qu’il s’agissait d’une évasion des six villages par des éléments de l’armée rwandaise qui s’est aussi livré aux actes de pillages.
Des informations non affirmées par l’ambassadeur rwandais Vincent Karega a justifié ce fait par la poursuite d’un commerçant fraudeur congolais qui revenait de ce pays jusqu’à franchir la frontière.
Selon les témoignages de la population, ils voulaient venir le récupérer dans son domicile, ce qui a énervé les militaires congolais affectés à la frontière qui a voulu les empêchés avant qu’un grand nombre des soldats rwandais n’envahissent le territoire congolais en crépitant des balles.
Il est à noter que trois d’entre eux ont été arrêtés puis relaxés et remis aux autorités rwandaises quelques heures plus tard.