À l’institut Supérieur du Bâtiment et des Travaux Publics de Kisangani, l’inauguration du cycle des conférences scientifiques a vécu, ce samedi 26 mars, à l’occasion d’une conférence dont « l’apport de la jeune fille étudiante dans l’éradication des antivaleurs en milieu universitaire » était le thème central.
Animée par quatre orateurs, dont 3 étudiantes, cette conférence avait pour objectif d’outiller la jeune fille étudiante dans la lutte contre les antivaleurs, selon Trésor Kasongo, Représentant des Étudiants de l’IBTP KISANGANI. Aussi, cette même conférence, a-t-il dit, avait un sens d’éveil et de conscientisation.
S’agissant des intervenants, devant un monde très attentif, la femme a été au centre de leurs exposés. Il a été prouvé, par les orateurs, que la jeune fille étudiante est aussi actrice, et en même temps victime, des antivaleurs en milieu universitaire, quoique les responsabilités soient partagées.
Lydie Angayo, par exemple, confirme cette hypothèse par une constatation qu’elle juge très dure. « Il y a le mauvais accoutrement, en milieu universitaire. Certaines filles se livrent à la débauche dans l’objectif de se faire faciliter », a-t-elle regretté.
Dans la même perspective, la corruption, le banditisme, le tribalisme, les points sexuellement transmissibles… Ces maux rongent les sociétés universitaires, mais, il est possible de lutter contre ces antivaleurs, ont soutenu tous les intervenants. Future ingénieure, l’étudiante Léa Kawali souhaite l’implication honnête des autorités académiques pour sauver les étudiants.
Que dois faire la jeune étudiante dans la lutte contre les antivaleurs ? Pour elle, c’est l’étudiante de protéger ses valeurs. Aussi, dit-elle, de s’éloigner de la facilité et d’oser dans le bon.
Notons que cette conférence a eu lieu en présence des autorités politico-admnistratives représentées. Des recommandations, lors du débat, ont été formulées. Et des attentes sont nombreuses. l’IBTP Kisangani compte cette année plus de 350 filles.