Dans une turbine percutante d’opinions libres, le Jeune leader et Acteur politique de Kisangani, Guy Rami Lonia se livre à cœur ouvert dans une profonde réflexion autour de la gouvernance de Kisangani, sa ville natale.
Entre les lignes, Rami met en lumière la souffrance infernale qui gangrène la ville Boyomaise et lance un appel pathétique et pressant pour faire bouger les lignes. Ce qui fâche ce visionnaire de la fondation Guy Rami Lonia, une structure de référence venant en aide aux démunis et jeunes entrepreneurs à Kisangani, ces sont notamment des maladies chroniques qui freinent l’élan de développement de Kisangani : des routes impraticables, une pénurie chronique de carburant, des problèmes d’eau et d’électricité…
La réflexion interpellatrice de Guy Rami Lonia :
Depuis John Tokole jusqu’à ce gouvernement actuel, Kisangani semble figée dans un cycle infernal : des routes impraticables, une pénurie chronique de carburant, des problèmes d’eau et d’électricité. Les promesses s’enchaînent, les discours résonnent avec éloquence, mais sur le terrain, la réalité demeure cruelle : peu de réalisations, peu d’améliorations.
Alors, posons-nous la question essentielle : où réside réellement le problème ? Est-ce un problème d’hommes, d’un manque de vision, d’une absence de volonté ou tout simplement d’une incapacité technique à transformer les promesses en actions concrètes ?
Il fut un temps où nous pointions du doigt les anciens dirigeants de notre province, dénonçant leur incompétence. Aujourd’hui, ils ne sont plus aux commandes, mais la province continue de stagner, comme prisonnière de ses propres chaînes. Est-ce donc le système qui est défaillant ou le changement de mentalité qui fait défaut ?
Un enfant voit l’avenir avec imagination, un adulte avec responsabilité, et un vieillard avec sagesse. Il est temps que Kisangani, notre ville, notre fierté, sorte de l’enfance de sa gouvernance pour embrasser une vision adulte et responsable. Une vision qui priorise l’action au lieu des discours, qui bâtit au lieu de promettre, qui répare au lieu d’ignorer.
Kisangani a trop souffert de cette spirale d’immobilisme. Il est temps de dire stop aux projets abandonnés, aux promesses creuses et à la complaisance. Il est temps d’exiger des résultats et de bâtir un futur qui respecte la dignité et les besoins réels de ses habitants.
La question n’est plus de savoir qui gouverne, mais comment gouverner différemment. Kisangani mérite une vision à la hauteur de son potentiel. Et cela commence par un leadership de conviction, de compétence et de courage. Pas demain. Pas après-demain. Aujourd’hui.