Dans une interview accordée à la presse boyomaise lors de la commémoration de la deuxième édition de GENOCOST à Kisangani, le Député provincial Senold Tandia Akomboyo a dénoncé « la loi du silence et la règle de l’inaction » de la communauté internationale face aux différents crimes perpétrés en RDC.
Il est inconcevable que l’Ukraine qui n’a enregistré, jusqu’à ce jour qu’un peu plus de 11 000 morts civils, puisse bénéficier de l’intervention militaire concrète de toutes les puissances occidentales sur son sol et en plus de ça, juste de 2022 à 2023, plusieurs centaines de milliards d’euros ont été versés en faveur de l’Ukraine mais; pour la RDC, avec plus de 12 000 000 de morts certifiés, plusieurs cas de violences enregistrés soit plus de 500 000 femmes, la destruction de cités et du tissu économique », regrette l’élu de Kisangani.
Pour lui, cette attitude est sans nul doute qu’il s’agit bien d’un vaste complot est orchestré contre les vies des peuples congolais, mais aussi contre l’intégrité de leur territoire ainsi que leurs ressources naturelles.
D’où, Il est temps de réformer profondément l’appareil sécuritaire et de défense de la RDC, mais aussi d’élever le patriotisme à son niveau paroxysmal afin de vaincre le petit Rwanda et toutes ramifications qui constituent sa force, pense ce jeune parlementaire.
« La malédiction des ressources naturelles étant la principale cause de toutes ces agressions étrangères, il est temps qu’on impose une nouvelle gouvernance de nos ressources naturelles pour que rien ne quitte notre sol sans être tracée en toute légalité », a-t-il renchéri.
Toutefois, Senold Tandia dit que la population congolaise reste ouverte à tous ceux qui ont encore un sens d’humanisme et de la justice à soutenir les efforts conjugués par le gouvernement de la République.
Les témoignages lugubres des victimes des guerres injustement imposées à la RDC, lors de la cérémonie de la deuxième édition de GENOCOST est une expérience de vie cauchemardesque vécue, dans le passé et jusqu’à ce jour n’ont épargné les larmes de ce cadet des élus provinciaux.
« Mes larmes ont coulé et j’ai réalisé que le salut de notre peuple ne peut nullement venir d’ailleurs, il doit être endogène ».