Le 26 juillet 2000, l’archidiocèse de Kisangani soumet un devis au Groupe Lotus, la principale organisation non gouvernementale chargée des monitorings des conséquences de la geurre de six jours. Sur le devis, l’église catholique de Kisangani récence une lite sans fin des nombreuses destructions des édifices de Dieu. Selon la page 4/28 de ce rapport, l’église quantifie à plus de vingt paroisses et couvents, une dizaine d’écoles détruites, des centres hospitaliers et d’autres bâtiments d’intérêts public construit au fond propre de l’église.
Vingt-quatre ans après , l’archidiocèse de Kisangani obtient réparation. Ce jeudi 24 octobre devant Félix Tshisekedi, Constat mutamba et Chançard Bolukola au siège national de Frivao à Kisangani, les prêtres catholiques ont réceptionné un chèque chiffré de Deux millions Cinq-Cents milles dollars américains (2 500 000$) à titre d’indemnisation.
Au nom de l’église catholique et représentant de l’archevêque à cet événement, Léonard Ndjate, évêque auxiliaire, n’a pas caché satisfaction. Pour lui, recevoir cette première tranche est une satisfaction.
Nos paroisses ont été endommagées, nos communautés et même nos écoles. Alors, nous avons fait la demande, la première tranche a été donnée. Sentiments de joie aussi de reconnaissance à l’égard du Fonds spécial de réparation et d’indemnisation des victimes des activités illicites de l’Ouganda en République démocratique du Congo (Frivao), à l’égard du ministre de la Justice et à l’égard du Chef de l’État.
Plus de Dix milles victimes de cette geurre attendent l’indemnisation. Le comité Chançard Bolukola vient de placer les guichets de paiements sur place au bénéfice des victimes.
Je demande et je bénis cette opération pour qu’elle se poursuive de sorte que les vraies victimes soient indemnisées.
Mgr Léonard Ndjate, évêque auxiliaire de l’Eglise catholique de Kisangani

