Les Assistants et Chefs de Travaux, réunis au sein du syndicat national des chefs des travaux et assistants de l’ESU, exigent la représentativité proportionnelle à la taille nationale de leur syndicat aux travaux de la commission paritaire qui se tiennent à Kinshasa, en marge de la grève du personnel scientifique de l’ESU. Ils l’ont fait au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce 26 février, à l’Université de Kisangani.
À en croire leur déclaration lue devant la presse au sortir de cette assemblée, des manœuvres politiciennes s’enlisent pour étouffer la position du SYNACASS aux travaux de la commission paritaire. Ainsi face à celles-ci, ils tapent d’un poing sur la table, rappelant que leur syndicat « est et demeure, pour le compte des scientifiques, le partenaire privilégié et incontournable pour la réussite de la dite commission ».
Estimant, après examen, moins complet leur quota à ces assises , le SYNACASS/Tshopo fait savoir qu’ignorer sa participation, « c’est perdurer dans l’erreur, y demeurer, c’est diabolique ». Pour les assistants et Chefs de travaux, chaque coordination doit être représentée.
Par ailleurs, ils rappellent que la grève continue, reste sèche et illimitée, jusqu’à nouvel ordre. Pendant ce temps, les discussions sont en cours entre le gouvernement et les bancs syndicaux.
Les étudiants de leur part, projettent une marche pacifique ce lundi pour exiger une solution durable à cette situation qui demeure à leur désavantage.
Un commentaire
Le gouvernement congolais doit prendre la responsabilité et bien gouverner dans sa capacité et devoirs envers son peuple. Les étudiants ont besoin de la reprise des activités académique.