Durant deux jours, cinquante associations sans buts lucratifs et organisations non gouvernementales ont été capacitées sur le fonctionnement des ONGs en Zone des conflits et post-conflits en ville de Goma par la Dynamique Communautaire pour la Cohésion Sociale et le Développement (DYCOD).
Pendant cette formation, les associations ont discuté autour du thème » Défis relatifs au fonctionnement et au financement des ONGs congolaises en zone des conflits et post-conflits ».
Un sujet qui n’a pas été choisi au hasard d’après le coordonnateur de la DYCOD Maître Patient Bashombe mais qui cadre avec le contexte dans lequel évoluent les ONGs congolaises qui n’attendent que le financement de l’extérieur.
Cet ancien président national de la Société Civile a démontré lors de son exposé que la plupart d’associations congolaises n’évoluent pas par manque d’initiative d’autres prises en charge.
« En cas de rupture ou manque de financement, nombreuses ONG disparaissent par manque des moyens puisqu’elles n’ont pas investi dans un domaine qui peut leur apporter de l’argent malgré le manque de financement, c’est à ce problème que la DYCOD veut apporter des solutions », a indiqué Me Patient Bashombe.
Il a aussi démontré que nombreuses ONG meurent par manque des visions mais aussi des disputes inutiles entre membres en cas de financement et à ce sens, il a estimé que pour créer une association ou une ONG, il faut avoir une même vision enfin d’attendre les objectifs fixés dans les textes qui régissent la structure.
Dans le même cadre d’idée, la DYCOD a démontré que pour évoluer, les ONG doivent travailler avec d’autres structures qui œuvrent dans le même domaine que » réseautage » pour tirer le meilleur d’elles-mêmes en travaillant en synergie mais aussi avec l’échange d’informations et d’expertises,les ONG peuvent évoluer sans pour autant attendre du financement venant de l’étranger.
C’est ainsi que l’un des participants Georges a partagé son expérience de son organisation qui se prend en charge en intervenant dans plusieurs domaines notamment l’agriculture, la pisciculture , l’apiculture et en tirer beaucoup d’argent mais aussi créé des emplois pour des jeunes.
À la fin de la formation, tous les participants ont bénéficié des brevets et la DYCOD leur a permis un accompagnement dans l’auto-prise en charge et surtout dans l’obtention des documents leur pouvant permettre de fonctionner pour ces associations qui n’ont pas encore obtenu tous les documents nécessaires pour leur reconnaissance au niveau national.
Par Gloire Bakyahulene