Tout le monde a vu, ce vendredi 02 août 2024, Moïse Mbiye ou Céline Banza, des artistes musiciens et ambassadeurs du FONAREV, au GENOCOST à Kisangani. À part eux, d’autres artistes ont également marqué de leur présence. Patrick Mushaga, auteur et metteur en scène, en est le promoteur d’un spectacle inattendu.
Dans le public, une plume se cache et assiste à sa propre œuvre. Devant les caméras, l’humoriste Ewaoso et ses collègues. Ils prestent la « Chronique des Massacres pour les richesses du Congo », un texte de Patrick Mushaga.
« Venez entendre l’histoire des massacres, où le sang de nos frères a été versé pour les trésors cachés sous nos pieds », c’est la chronique des massacres pour les richesses du Congo. Un texte dans lequel il dénonce la violence sexuelle touchant plus de 500 mille femmes dans l’Est de la RDC. «…la richesse de notre sol est devenue la malédiction de nos fils et de nos filles », a-t-il écrit.
Sur les 145 territoires de la RDC, 99 territoires ont été au moins une fois touchés par les guerres et conflits meurtriers. Parlant du Katanga, Patrick Mushaga écrit que « les mines à ciel ouvert sont devenues des tombes pour ceux qui y travaillent sous la menace des armes ». Et ailleurs, « les massacres sont perpétrés par des groupes armés, financés par la vente illégale de ces précieux minerais », écrit cet artiste.
En Ituri comme au Nord-Kivu, les maisons incendiées, des déplacements massifs de population, et cela, depuis des décennies. Et pendant ce temps, « les seigneurs de guerre se disputaient les filons dorés ». Désormais tout le Congo crie justice par la commémoration du GENOCOST.
« Les années sont passées, mais les cicatrices demeurent, les souvenirs des jours sombres hantent nos nuits », écrit-il, avant de lancer un message d’espoir :
« RDC, pays de courage et de détermination, ton peuple se lève, prêt à construire un avenir meilleur. Écoutez, écoutez, peuple Congolais, écoutons les leçons de notre histoire, promettons de ne jamais oublier, de ne jamais revivre ces horreurs. »
Par ailleurs, un autre artiste était dans les rues de Kisangani. Leadinho, danseur et chorégraphe, a véhiculé son message « Tolingi kimia » auprès de ceux qui ne se sont pas déplacés jusqu’à la mairie de Kisangani.
Un commentaire
Kisangani, ville d’espoir merci aux autorités du pays pour avoir honoré notre ville natale, grâce à Dieu le Congo va retrouver la paix, quelques soit les complots international. Suis fière d’être congolais, longue vie à tous les compatriotes qui défendent l’honneur ainsi que l’intégralité du territoire national.