Le Ministre d’État, Ministre de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, est un rescapé de plusieurs guerres de Kisangani. Présent à la commémoration du génocide congolais commémoré le 2 août 2024, Constant Mutamba est en larmes et inconsolable.
Les témoignages des rescapés ont été difficiles à entendre. Le Ministre de justice Constant Mutamba, encore très jeune à Kisangani, parle d’une tragédie qui a déchiré son enfance et planté des souvenirs révoltants qui traduisent la méchanceté de Kagame et de Museveni.
Je suis un rescapé et victime des guerres de Kisangani (1, 3, 6 jours). Ces différentes tragédies rwando-ougandaises ont déchiré mon enfance et ont planté en moi des souvenirs révoltants traduisant la méchanceté de KAGAME et de MUSEVENI. » peut-on lire dans son compte X.
Pour Mutamba, la commémoration du GENOCOST a renforcé sa conviction à lutter aux côtés de Chef de l’État contre l’agression barbare et cruelle du régime de Kigali.
La commémoration du GENOCOST renforce encore ma conviction à lutter, aux côtés du Chef de l’État Son Excel Félix Tshisekedi, contre l’agression barbare et cruelle du régime Kigali. Des mécanismes juridiques et judiciaires sont déjà activés pour rendre aux congolais leur dignité », a-t-il poursuivi.
Commencée au cimetière de 6 jours par le recueillement et le dépôt de gerbe de fleurs par la Première Ministre, la cérémonie de la commémoration du génocide congolais s’est déroulée à l’esplanade de la Mairie de Kisangani. Dans son discours, la représentante du chef de l’État a rassuré que, dans le souci de voir ces crimes internationaux réprimés, le gouvernement congolais poursuit des plaidoyers visant la création d’un tribunal pénal international pour la République démocratique du Congo.