Elle est désormais en fonction. Madame Lydie Angayo Babeth, étudiante à l’Université Libre de Kisangani (ULIKIS), a officiellement pris ce jeudi 17 novembre, le bâton de commandement de la Représentation des Étudiants de la Tshopo, lors d’une cérémonie organisée, à cette circonstance, dans la salle de la Mairie de Kisangani.
Son mandat est une responsabilité, un honneur, a-t-elle dit, dont elle mesure la pertinence et la gravité.
Devant la Gouverneure de province, représentée dans la salle, par le maire de la ville, d’autres autorités et étudiants, elle a dénoncé la politisation du milieu estudiantin, l’absence de l’amour et la cohésion sociale entre Étudiants, qui selon elle, menacent amplement les intérêts des étudiants dans la Tshopo.
« Face à tout cela, notre mandat sera nécessairement guidé par : la restauration de la confiance des étudiants, depuis trop longtemps affaiblie ; faire entendre la voix des étudiants de la Tshopo aux instances compétentes, tout en promouvant leurs droits et intérêts ; la lutte contre la discrimination entre universités ; etc », a-t-elle déclaré lors de sa prise de parole.
Palper du doigt les réalités dans les territoires
À en croire ses propos, les établissements de l’ESU se trouvant à l’intérieur de la province bénéficieront également de son attention. Pour ce faire, son programme prévoit des descentes dans les territoires pour palper du doigt les réalités ignorées par les autorités.
Aussi, la nouvelle Représentante provinciale des étudiants a annoncé la tenue des assemblées générales afin de discuter des questions qui touchent directement la crème intellectuelle.
« Nous allons militer pour que la REC ait enfin un siège provincial dans le soucis de stabiliser nos rencontres ordinaires et extraordinaires », a-t-elle souhaité.
Le 29 octobre 2022, les Représentants des Étudiants ont élu Lydie Angayo à la tête de leur structure (REC) avec 19 voix sur 47. Elle succède à Cédric Etukumalo Longongo.
Après cette élection, un imbroglio inédit s’est observé. Fini donc le suspens ? Wait and See, disent les anglais.