Boulevard du 30 juin barricadé, les étudiants en colère généralisée, aucune activité d’enseignement, voilà l’atmosphère qui a vécu, ce mercredi 11 mai 2022, à l’ISEA Bengamisa. Les étudiants réclament un nouveau comité de gestion depuis plusieurs mois.Cependant aucun résultat ni implication d’une autorité n’est à noter jusqu’à ce jour.
Pour ce mercredi 11 mai, ils ont été décidés d’extérioriser, une fois de plus, leur mécontentement. Ils ont bloqué la situation, brûlant des pneus dans la rue, devant leur bâtiment administratif de Kisangani, à quelques mètres de l’IBTP.
Selon eux, l’actuel Directeur Général, le CT Bruno Kawaya Mangala, est autocrate. Ils s’appuient notamment sur la fixation des frais académiques, sans consulter les premiers partenaires de l’institution, les étudiants.
Dans leur témoignage, ils affirment s’être approché de lui, cependant sa réponse était discourtoise.
À en croire la coordination estudiantine, la traçabilité des frais connexes demeure quasi inexistante à l’ISEA Bengamisa. Certains auditoires ne fonctionnent pas depuis la suspension de la grève des enseignants. À Kisangani, les étudiants ont raté les cours faute des moyens de location.
De passage à Kisangani, récemment, le ministre de l’ESU n’en avait pas fait mention dans son discours devant les étudiants à l’université de Kisangani. Tout n’avance pas, car un bras de fer entre les étudiants et le comité de gestion se manifeste. Ils appellent le patron de l’ESU à agir dans l’urgence, en nommant un nouveau comité directeur.
Tous nos contacts pour avoir, une fois de plus la version de Directeur Général de l’ISEA Bengamisa ont accouché d’une petite souris.
À suivre !