Aux côtés de son métier de parlementaire, Abraham Boliki étend aussi son côté scientifique. Il est désormais Diplômé d’Études Appliquées de l’Université Pédagogique Nationale, depuis vendredi 21 avril, à l’issue d’une défense publique de mémoire de DEA, ponctuée par la mention « Grande Distinction ».
L’impétrant, député élu de la ville de Kisangani, a appesanti sa recherche sur : « Décentralisation fiscale et développement de la Province de la Tshopo de 2016 à 2021.»
Dans ses recherches, Abraham Boliki, a examiné l’impact de la
décentralisation fiscale sur le développement socioéconomique en RDC. D’où cette question : Qu’est-ce qui peut être à la base de la faible perception des
impôts (foncier, revenus locatifs et vignette) par la Direction Générale
des Recettes de la Province de la Tshopo malgré le potentiel fiscal en présence ?
Quelles sont les solutions proposées face à l’incivisme de la population de Kisangani ?
En outre, ce chef des Travaux à l’ISC Kisangani a constaté la modicité des ressources fiscales mobilisées par la DGRPT. Voulant alors identifier les éléments causaux, Boliki soutient que « la majorité de congolais n’ont pas la culture fiscale, ils s’acquittent
difficilement à leur devoir civique.» Et comme répercussions « cette situation ne favorise pas la
maximisation des recettes susceptibles au trésor public. Par contre, l’État compte sur ces recettes pour permettre à la couverture de charge
publique.»
Dans ses explications, ce Doctorant accorde une place de titan à l’éducation civique. La maîtrise du devoir fiscal a son chemin qui est l’éducation civique, a-t-il prouvé devant le jury. À en croire son savoir, cette éducation « permet de prévenir l’ignorance de
contribuables en matière fiscale et sa répugnance à payer l’impôt ou à
remplir les formalités fiscales, tel que la loi l’oblige. »
Bien plus que l’éducation civique qui explicite le devoir fiscal, Boliki qui se spécialise en fiscalité a aussi proposé « des sanctions exemplaires contre les anti valeurs en matière fiscale ; Application effective de la retenue à la source de 40% dès recettes à caractère national…»
BOLIKI BOKOTA Abraham, sa carrière scientifique est auréolée de deux licences : en Comptabilité et en Economie Appliquée, spécialité Fiscalité. Auteur de plusieurs publications, il a manifesté sa volonté de publier son DEA aux Éditions Universitaires Européennes.