L’institut Supérieur de Commerce de Kisangani abrite depuis ce mercredi 24 juillet 2024 une grande messe scientifique du Conseil d’Administration des Instituts Supérieurs Techniques, Artistiques et Technologiques (CA-ISTAT). Cette randonnée de haute portée scientifique réunit notamment les Directeurs Généraux et des membres des comités de gestion venus des Instituts membres du CA-ISTAT dans les provinces de la Tshopo, l’équateur, l’Ituri, Mongala, Tshuapa, le Haut et le Bas-Uele.
Cette série d’ateliers de deux jours vise notamment la prise de contact, le renforcement des capacités sur la bonne gouvernance, l’appropriation du système LMD et la numérisation des établissements de l’ESU, sous l’égide du CA-ISTAT.
D’entrée de jeu, le Professeur Jean-Claude Esuka Alfani, DG de l’ISC Kisangani, a, dans son mot de bienvenue, encouragé l’assistance de leur présence afin de prendre part à ces cycles de recyclage importants. Le DG de l’ISC Kisangani a, dans cette perspective, souhaité la bienvenue à cette formation de haute capacité de résilience, une formation de qualité axée sur notamment l’entrepreneuriat, une formation à fort coefficient d’employabilité.
Prenant la parole, le Vice-Gouverneur de la Tshopo, qui a personnellement présidé ce lancement officiel, s’est rangé à l’ordre utile pour saluer la tenue de cette grande messe scientifique en vue booster l’enseignement supérieur en RDC. Rendant ses hommages au Président de la République, qu’il a considéré comme de Grand chancelier des établissements de l’ESU, Didier Lomoyo a vanté les initiatives allant dans le sens à améliorer la qualité de l’ESU, actuellement chapeauté par la Ministre Safi Sombo Marie-Thérèse.
Des réformes inévitables
Conscient des défis majeurs entravant jusqu’à ce jour l’enseignement de qualité dans le secteur de l’ESU, le Professeur Arthur Yenga, secrétaire permanent du CA-ISTAT, a appelé à l’engagement dans les réformes en vue de changer la donne. Pour lui, cette importante rencontre du CA-ISTAT se penchera sur les questions majeures de la réforme de l’ESU : Qu’est-ce qui est fait ? Où en sommes-nous ? Qu’est-ce qu’il faut régler ? Etc.
« Aujourd’hui, on ne peut pas dire qu’on annule le LMD, non, plutôt penser à des améliorations dans la mise en œuvre progressive. C’est dans cette manière de concevoir, de voir les problèmes auxquels nous sommes confrontés et comment nous allons faire pour avancer pas à pas pour avoir les résultats. C’est un temps long, en même temps il faut y aller », a-t-il souligné.
Il a ainsi mentionné qu’il sera question lors de ses assises de discuter de manière très large pour qu’on avance vers les réformes attendues. Dans le cadre du CA-ISTAT, des établissements membres notamment les ISC, ISDR, ISTM, IBTP, ISTA, ISEA, etc vont faire des propositions susceptibles d’engager un progrès majeur. Ces travaux se clôtureront ce jeudi 25 juillet 2024.