La Première ministre Judith Suminwa a pris une décision demandant l’annulation de l’arrêté sur le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) en République démocratique du Congo à la surprise générale. Cette décision, selon elle, fait suite à des irrégularités procédurales et de compétence, telles que le non-respect de la procédure requise et le vice de forme de l’arrêté initial du 31 décembre 2024, qui prévoyait un ajustement du SMIG de 7 075 francs congolais à 14 500 francs congolais.
Dans une note de service datant du 10 janvier, la Première ministre a demandé au ministre du Travail de présenter des éléments pertinents et nécessaires pour l’élaboration d’un nouveau décret sur le SMIG, en impliquant toutes les parties prenantes, notamment le Conseil national du travail, pour obtenir un avis préalable. Judith Suminwa a également souligné l’importance de préserver la paix sociale dans ce secteur vital de l’économie nationale.
La révision du SMIG, qui devait entrer en vigueur en février 2025, marque une étape cruciale dans l’amélioration des conditions de vie des travailleurs congolais. Le nouveau montant de «14 500 francs congolais» par jour pour les travailleurs manœuvres met fin à une stagnation de six ans et découle d’un dialogue entre le gouvernement, les syndicats et les organisations patronales.
Ce qui est encore plus choquant dans cette bourde de Mme Suminwa, c’est que cette décision de revalorisation salariale avait été validée en Conseil des Ministres, en sa présence même. Pourtant, deux semaines après, elle se permet de revenir en arrière avec un communiqué de report. Une telle attitude traduit un manque de sincérité et une absence totale de volonté politique pour améliorer les conditions de vie des Congolais.
Réaction de Dieu le veut KISOTA, militant de l’UDPS

Le ministre du Travail, Ephraïm Akwakwa Nametu, a souligné que l’application de cette mesure est obligatoire et sera surveillée par l’inspection générale du travail pour assurer son respect.
Il est inadmissible que le travailleur congolais surtout les manoeuvrés touchent 5$(7 075fc). À mon avis, le ministre peu importe les procédés, il a bien droit de prendre cette décision ».
réagit Paul Kabengele, un manoeuvré interviewé par kis24.info
La décision de la Première ministre a suscité des réactions diverses parmi les travailleurs congolais. Certains soulignent l’importance de l’État à respecter en premier lieu le nouveau SMIG au profit de ses travailleurs, tandis que d’autres s’interrogent sur les réels bénéfices que cette augmentation pourrait apporter.
L’analyste économique congolais AL Kitenge met en garde contre les défis liés à une économie dépendante des importations et souligne la nécessité de stimuler la production nationale pour soutenir la consommation locale.
Lorsque dans un pays, le SMIG est relevé, comme c’est le cas en RDC, le premier employeur qui devra faire en sorte qu’il le respecte, c’est l’Etat lui-même. Il va donc l’imposer aux autres opérateurs économique ». argumente, Al Kitenge, économiste.
Nombreux observateurs jugent d’anti sociale la décision de la première ministre de la RDC.
En tant que citoyen congolais engagé, j’invite toutes les plateformes nationales de la société civile à se mobiliser et à défendre les intérêts de la population. Il est temps de faire entendre notre voix et d’exiger un gouvernement qui œuvre réellement pour le bien du peuple.La misère ne peut plus être une fatalité dans notre pays. Le Président Félix Antoine Tshisekedi est du côté du peuple, et nous, combattants de la démocratie, devons l’accompagner dans sa noble mission.
Akwakwa Nametu, le ministre du Travail, est présenté comme un sauveur des travailleurs congolais pour avoir réajusté le SMIG. Son cabinet affirme que toutes les étapes nécessaires ont été suivies avant la prise de cette décision, notamment la validation du consensus sur l’ajustement du SMIG lors d’une réunion du Conseil des Ministres et l’implication des organisations patronales. L’ajustement du SMIG a été considéré comme une mesure d’exécution du décret précédent et une étape vers l’amélioration des conditions de vie des travailleurs en République démocratique du Congo