Face à la déloyauté, manquement de foi, la ruse et l’abus de confiance, le choix favorable n’échappe pas aux personnes d’âme bien rodée. Sans surprise, avec toute grandeur d’esprit, le sénateur James Bayukita s’est retiré de la course au poste aussi bien alléchant, celui de la questure du Sénat. Kis24.info tente d’élucider les raisons de cette prise imminente de décision.
Dimanche 28 mars 2021, la nouvelle tombe comme un coup de tonnerre. Contre toute perfidie, l’élu des élus de la Tshopo juge de ne plus alors faire la campagne électorale pour le bureau définitif du sénat qui se présage sous un climat politique moins distendu.
Malgré toute tentative, Kis24.info, n’a pas eu la version du sénateur sur cette décision. Cependant, selon des sources proches, l’homme de l’intégrité et de la probité, comme l’on pouvait lire sur ses effigies de campagne, s’abstient pour « absence de concessus entre des sénateurs de la Tshopo, en particulier, et généralement, ceux de la grande orientale dans son ensemble.»
Ainsi donc, quatre concurrents restent en course à ce poste. Il s’agit notamment Jean Bakomito, Dieudonné Fikiri, Erick Makangu et Carole Agito Amela.
Tous, au départ, à 5 candidats, n’ont dûment pas dégagé un véritable consensus, chacun d’eux, se tirant du drap sur son lit. L’espace grand Équateur devrait donc servir d’exemple.
Face à ces enjeux obscurs tentés du machiavélisme, l’ACAJ a appelé les sénateurs à opérer un choix responsable.
Àpres la chute du bureau Thambwe Mwamba en tête de la chambre haute du parlement, l’heure s’y prête fort bien. Ce mardi 02 Mars, la donne va in fine changer au gré de l’union sacrée pour la nation. Le ticket USN avec Bahati Lukwebo au perchoir est bien au complet sauf la grande orientale qui n’y est représentée pour simplement de la mauvaise foi mieux de la perfidie.
Qui, alors qui passera au poste de la questure, le seul réservé à la grande orientale ? Le rendez-vous est donc pris pour ce mardi 02 Mars.
Coup de projecteur sur Bayukita
Dans ce combat, le sénateur James Bayukita brandissait des qualités rares qu’il pouvait réunir et être favorable à la questure : l’expertise, l’intégrité et la probité.
«Il met incroyablement la barre haut.» convie un proche.
Après plus de dix ans dans les milieux des affaires tant en interne qu’en international, James Bayukita Makula pouvait offrir un profil favorable à tout ce qui nécessite expertise, rigueur, probité, intégrité outre le parfait homme avenant qu’il est.
Directeur Général de la société AMICONGO, James Bayukita Makula a, épris de l’altruisme, mis en place M-INTERCOM. En 2015, Bayukita s’en va au Tribunal de Commerce de Kinshasa Gombe, comme Juge consulaire. Ses brillantes ses études à l’institut supérieur de commerce de Kisangani fait de lui un grand homme capable de gérer la chose publique.
Doté d’une redoutable capacité managériale, le sénateur Bayukita participe ces jours au conseil d’administration de la fédération des entreprises du Congo. Un bref parcours qui lui vale tout pour une meilleure gestion de la questure. Ce poste est aussi abondant que surchargé pour le prestige du Sénat.
Ne vous en doutez pas, le règlement intérieur du Sénat est bien clair dans son article 37, qui stipule :
« Le Questeur assiste le Président du Sénat dans l’élaboration et l’exécution du budget du Sénat. A ce titre, il est l’ordonnateur délégué. Il est compétent dans la gestion journalière de la Chambre au plan administratif et financier et supervise, sous la direction du Président du Sénat, tous les services qui s’y rapportent.»
La moisson est abondante, dit-on. Les prochaines mises en place pourront tourner leur canon sur ce digne fils de la Tshopo.
« TUENDE TU », disent, en swahili, les Tshopolais avertis.
Serge SINDANI