La polémique enfle depuis le discours politique tenu samedi, 15 octobre 2022 à l’esplanade de la poste de Kisangani, par le SG de l’UDPS Augustin Kabuya. Lors de ce meeting, il a dévoilé les pourquoi du sous-développement de la province de la Tshopo, longtemps drainé dans la boue. Devant une marrée des boyomaises et boyomais, l’homme n’a vacillé pour pointer d’un doigt accusateur les parlementaires de la Tshopo.
« Si vous souffrez aujourd’hui, ce n’est pas notre faute plutôt de vos députés que vous avez élu. Ils bouffent l’argent avec leurs membres de familles », a-t-il lancé.
Navré par ces propos, Augustin Osumaka, député national et ancien maire de la ville de Kisangani n’a pas digéré cette sortie médiatique de l’UDPS. Dans un audio devenu viral sur la toile Boyomaise, le vaillant PPRD s’apprend à des coups sûrs contre Kabuya.
« C’est un aveu d’échec, nous ne pouvons pas suivre les élucubrations de Monsieur Kabuya. Il devait plutôt féliciter les 10 élus nationaux de la Tshopo sur les 16 qui sont dans l’union sacrée. Ces derniers sont toujours à la pointe. Si aujourd’hui, l’Union Sacrée a cette majorité parlementaire, c’est provoquer par un élu de la Tshopo », a-t-il rétorqué.
Peu avant d’ajouter :
« Je ne sais si par quelle mouche ou par quelle ivresse, au lieu de remercier ces élus, aujourd’hui ils sont remerciés à monnaie de singe. Il s’ériger plutôt à donner des leçons pour orienter les choix des Boyomaises et Boyomais. C’est une preuve de légèreté, et d’ailleurs ça dénote son incapacité de transmettre la vraie idéologie que leur a légué le sphinx de limite. Ça ces sont des élucubrations et des gesticulations par rapport à l’année 2023. Nous ne demandons que respect. Respect à la province de la Tshopo, respect à ces dignes filles et dignes fils, respect aux élus et à la population », a-t-il ajouté, en entendant selon lui, la position du caucus des élus de la Tshopo.
Il sied de noter que la province de la Tshopo traîne toujours ses pas vers l’émergence, et celà, depuis le démembrement de la grande Orientale entré en vigueur, en 2015. Depuis lors, face aux positionnements politiques des uns et des autres, les politiques se tirent à boulets rouges, s’accusant mutuellement.