Selon Radio Okapi, Trente-et-une victimes du conflit Mbole-Lengola ont ésté en justice, ce lundi 05 mai 2025, la République Démocratique du Congo, la Province de la Tshopo et la Société Cap Congo, au Tribunal de Grande Instance de Kisangani.
Ces victimes sont assistées par Maître Patrice Akala qui, lors du dépôt de la plainte, a parlé de la quête d’une indemnisation judiciaire. Dans la requête, la partie citante démontre les crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. Cet avocat considère la RDC, la Tshopo et la société Cap Congo comme « auteures » du conflit Mbole-Lengola.
« Le jugement que le tribunal va rendre va permettre que ces victimes puissent initier des actions judiciaires contre la RDC, la Tshopo et Cap Congo que nous, avocats, considérons auteures de ce crime », a dit Maître Patrice Akala.
Les 31 déplacés du conflit Mbole-Lengola ont été conduits au Tribunal de Grande Instance afin qu’ils leurs soient reconnus le statut de victime. C’est le début d’un processus qui pourra amener à une condamnation de trois personnes citées précédemment.
Patrice Akala estime que « l’indemnisation administrative elle-même ne suffit pas ». Pendant ce temps, d’autres déplacés seront régulièrement envoyés au Tribunal de Grande Instance pour la même démarche, écrit Radio Okapi.
Un commentaire
Je ne penses pas que ce nombre de victimes plaignantes n’est pas représentatif. Il y a au moins 5000 personnes affectées directement et toute une commune affectée indirectement.
Donc, 1000 plaignantes seraient représentative. En outre, il y a certaines familles dans laquelle aucune personne n’est avertie ou n’ a aucune voix pour se faire attendre et cela montre encore d’insuffisance en termes de représentation.
De l’autre côté, l’Etat Congolais 🇨🇩 doit prendre ses responsabilités vis-à-vis de la communauté locale.