Après le déguerpissement des élèves de l’école Internationale Bilingue de Kisangani (KIBS) située au cœur de la ville de Kisangani à quelques mètres du rond-point « Espace trois milles » de suite à un conflit foncier opposant son promoteur à M. Jean Marie Begoy, des voix commencent à se faire entendre.
C’est le cas de Fabrice Debo, coordonnateur du Parlement des Enfants et des Jeunes de la Tshopo (PARDE).
D’après lui, les enfants qui sont des élèves ne sont nullement concernés dans ce dossier. Ils ne peuvent pas payer le pot cassé. Les autorités doivent urgemment réagir pour les remette à leur droit.
« Les enfants ont droit à l’éducation. Si cette école a l’agrément, l’État doit prendre des dispositions pour que ces enfants rentrent dans leur droit. Il doit agir urgemment car c’est l’avenir de ces enfants innocents qui est jeu. Le programme scolaire sera perturbé », a déclaré M. Fabrice Debo.
Toute fois, il promet l’implication de sa structure sur cette affaire pour faire respecter le droit de l’enfant.
« Nous promettons notre implication dans cette affaire pour que le droit des enfants soit respecté. Et que les autorités trouvent une solution dans l’immédiat », a-t-il dit.
Pour rappel, le Tribunal de Grande Instance (TGI) avait donné l’ordre aux greffiers et à la police de déguerpir les élèves de l’Ecole Internationale Bilingue de Kisangani. Pour cause, l’échec de M. Augustin Bofaka, promoteur de cette école au procès qui l’opposait avec M. Jean Marie Begoy sur la propriété de la parcelle qui abrite l’école.
Cependant, selon un promoteur approché par KIS24, pour faire déguerpir une école, il faut attendre que les élèves inscrits en première année terminent le cycle. Soit il faut attendre 6 ans.
Noter que le Parlement des Enfants et des Jeunes est une structure citoyenne qui milite pour la protection et la défense des droits des enfants.
2 commentaires
Certes ! C’est avec profond regret que nous avons appris cette nouvelle. Nous nous demandons quelle est la gravité de ce dossier pour que les autorités compétentes à ce sujet agissent de la sorte, sacrifiant les enfants qui sont innocents dans cette affaire. Avec les larmes aux yeux, nous demandons à la hiérarchie de revoir les articles qui cadrent à ces genres de dossier et surtout de penser comme parents de l’avenir des enfants qui étudient dans cet établissement.
Voilà l’inconvénient d’être avec un certificat d’enregistrement de 1994 …
Nous savons que l’état fera toujours un effort de remettre ces enfants sur le chemin de l’école car on ne peut pas sacrifié l’avenir de ce pays à cause de ce problème .