Dans une déclaration rendue publique ce samedi 30 juillet, dont la teneur est transmise à Kis24.info, les femmes politiques et celles de la société civile de la Tshopo engagées dans la lutte pour la promotion des droits politiques, économiques et socio-culturels de la Femme sortent de leur tanière et haussent le ton à des termes forts, face à la crise postélectorale qui gangrène la province de la Tshopo.
D’après elles, Madeleine Nikomba Sabangu, proclamée définitivement Gouverneure par le conseil d’État, et dont la cour constitutionnelle a reconnu comme acte pertinent, fait face à une kyrielle d’injures et mérite son investiture par le président Félix Tshisekedi.
« Sortant de notre silence, nous venons à la place publique pour déplorer, désapprouver et condamner avec la dernière énergie, la kyrielle d’injures et autres diffamations dont est couverte l’Honorable Sénatrice Madeleine NIKOMBA SABANGU dans les réseaux sociaux, parce que proclamée vainqueur de ces élections; une preuve partante des violences basées sur le genre; que subissent les femmes dans la Tshopo », peut-on lire dans cette déclaration.
Et de marteler : Nous rappelons à l’opinion tant locale que nationale que Madeleine NIKOMBA SABANGU a été la meilleure élue sénatrice dans la Province de la Tshopo qu’elle représente aujourd’hui à la chambre haute du parlement national. A ce titre, elle mérite respect et considération de la part de ses compatriotes, même si elle ne réunit pas l’unanimité »
Par ailleurs, prenant en compte l’Arrêt du Conseil d’État, récemment qualifié du dernier acte pertinent par la Cour Constitutionnelle, ces femmes exhortent Tshisekedi à prendre son stylo pour investir Madeleine Nikomba.
« Nous, Femmes de la Tshopo, joignons aujourd’hui nos voix à celles de sans voix, hommes et femmes compris, et demandons au Magistrat Suprême, Garant de la paix dans les institutions, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, de bien vouloir procéder à l’investiture de la toute Première femme élue Gouverneur de la province de la Tshopo: nous avons cité I’Honorable Madeleine NIKOMBA SABANGU », conclut la même déclaration.
Il sied de retenir que la cour constitutionnelle a récemment rendu ses arrêts après le recours de la CENI, survenu après le feuilleton entre Nikomba et Kapalata au conseil d’État. Cependant, plusieurs se tirent des draps vis-à-vis de leurs intérêts devant deux mots : l’acte pertinent.
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