Le bras de fer entre les différents Représentants des étudiants dans la province de la Tshopo, désormais en deux groupes, semble loin de dire son dernier mot. Silencieux depuis sa proclamation en tant que Président de la Coordination des Représentants des Étudiants des Établissements de l’Enseignement Supérieur (CREEESU), Éric Yaufa Batutuasi qualifie de « malhonnêtes » les réactions de la REC, Représentation des Étudiants du Congo, en province de la Tshopo.
Eric Yaufa Batutuasi se considère d’ailleurs comme président de la CREEESU. Lors de la connectivité des bibliothèques de la Tshopo à l’Internet, une réunion dont la présence de plusieurs établissements de l’ESU a été remarquable, Yaufa a pris parole en qualité du Représentant des représentants des étudiants dans la Tshopo.
À en croire ses propos, lors d’une interview accordée à KIS24, ce mercredi 16 novembre 2022, il regrette les propos de ceux qui affirment la réforme de la structure provinciale des représentants des étudiants. Il s’agit d’un comportement de malhonnêteté, dit-il, car les représentants des étudiants de la Tshopo n’ont jamais connu ce changement de la CREEESU à la REC.
« On connaît qu’il y avait une réunion à l’IFA Yangambi qui n’avait que des énoncés comme ordre du jour. On nous avait dit qu’il y aura peut-être de changement, mais avant ce changement, nous irons à une réunion extraordinaire où nous allons voter. À la grande surprise, ce n’était pas le cas. La dite réunion n’a jamais eu lieu », renseigne Éric Yaufa.
Contacté à ce sujet, le Représentant des étudiants de l’IFA Yangambi, lui parle d’une réunion de prise de contact entre les Représentants, entrant à l’époque, et la Représentation provinciale des étudiants. Ricky Komoy affirme qu’il s’agit des mensonges montés en toute pièce. Aussi, à ce même sujet, lui considère la création de la REC comme un enfant qui quitte le toit parental.
Dans sa réflexion, la CREEESU est ce parent qui assiste à la rébellion de son enfant et garde son statut parental. « La REC actuelle au niveau provincial n’a même pas un sceau. Ils n’ont aucun insigne. Tout se passe dans les réseaux sociaux et dans le scannage. Aucun emblème de la REC », dit-il avec conviction.
Molanga Socrate, qui représente les étudiants de l’ISEA Bengamisa a décidé de demeurer à la CREEESU car il a longuement patienté en la présentation du statut de la REC, lorsque la réforme a été annoncée.
« On nous a appelé pour nous détailler la REC. Il n’y a jamais eu un débat, jusqu’au jour des élections non connues par les élections », dit-il entrer de revenir sur le caractère de force qui a régné pendant l’organisation des élections.
Des mains noires politiques
Pour Éric Yaufa et ses proches, les politiciens se sont ingérés dans l’organisation des élections et sont en voie d’imposer leurs candidats. Ricky Komoy, qui affirme la nouvelle, dit détenir des preuves de tentative de corruption. Plusieurs fois, révèle-t-il, il a été appelé pour promouvoir le leadership féminin.
« Nous sommes au courant. Ils avaient reçus des enveloppes des politiciens », a-t-il affirmé.
« s’ils avaient bouffé l’argent, qu’ils cherchent comment arranger et ne pas se laisser emporter par les intimidations », a appuyé Éric Yaufa.
Par ailleurs, les trois Représentants contactés par notre rédaction contestent à leur tour Gautier Lemba Munga comme conseiller principal provincial du Conseil des sages. Pour eux, le rôle d’un conseiller, c’est donner des conseils. Toutefois, les portes de retour ne sont pas encore fermées. Ils appellent la REC à revenir dans la CREEESU.
À suivre !
2 commentaires
Huuumm c’est grave
Je ne soutien aucun parti mais sachez que vos programmes électoraux ne sont que des comptines, arrêtez de nous entuber.