Dans un climat politique déjà tumultueux, la Lucha Kisangani a récemment lancé une série d’accusations à l’encontre du gouverneur de la province de la Tshopo, Paulin LENDONGOLIA et l’assemblée Provinciale de la Tshopo. Ce mouvement a dépeint une situation où le copinage institutionnel serait à l’œuvre, érigeant une complicité entre le gouverneur et l’assemblée provinciale. La déclaration de la LUCHA, parue le lundi 20 Janvier 2025, met en lumière une stratégie qu’ils qualifient de « politique d’affaiblissement de l’Assemblée provinciale ».
Selon eux, depuis son arrivée à la tête de la province, le gouverneur Paulin Lendongolia a transformé l’assemblée en une simple « caisse de résonance », annihilant ainsi toute possibilité de contrôle parlementaire sur sa gestion.
La LUCHA explique ce copinage d’affaiblissement de l’assemblée provinciale en trois actes :
- La nomination de 7 députés provinciaux dans un gouvernement de 10 ministres
- La dotation de quatre jeeps TX aux membres du bureau de l’Assemblée provinciale
- Des grâces entretien des membres de l’organe délibérant, par des voyages à l’étranger.
Cette analyse critique soulève des questions essentielles sur l’éthique de la gouvernance et les relations entre les différents organes de la province.
Réponse percutante du Président de l’Assemblée Mateus Kanga
Face à ces accusations, le Président de l’Assemblée Provinciale, Mateus Kanga, n’a pas tardé à répliquer. En mission à l’étranger, il a qualifié la Lucha d’« ignorants », affirmant que réduire le rôle des députés à de simples agents de contrôle est une profonde méprise. Il a insisté sur le fait que « Résumé le rôle des députés aux simples agents de contrôle et ne pas savoir que les députés qui ont engendré le Gouverneur, sont les représentants, les yeux et la bouche de la population, leurs témoins dans les engagements pris par l’exécutif au nom de la population est une preuve éloquente de l’ignorance et qui nécessite un retour sur le banc si on a fait l’école buissonnière. ».
Soulignant l’importance de leur rôle dans la gouvernance. Kanga a également dénoncé l’idée que les membres des deux institutions provinciales ne devraient pas travailler en « chien de faïence », ajoutant qu’une telle vision est « tout simplement primitive ».
Une Riposte Cinglante
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Dans un ton qui rappelle à un combat de MMA où tout les coups sont permis, Kanga n’a pas hésité à qualifier la Lucha de « conglomérat de corrompus », qui se cache derrière des accusations anonymes.
Il déclare que ce groupe devrait « apprendre à se taire » et observer l’essor de la Tshopo. Sa conclusion est sans équivoque : « En attendant, qu’ils sachent que leur prière de voir la Tshopo continuer de sombrer ne sera pas exaucée car même Dieu est fatigué des querelles des Tshopolais qui n’ont rien apporté à la Province depuis le démembrement si pas donner de quoi mettre sous la dent à ce réseau des arnaqueurs qui changent des associations au gré de vague. » Conclut-il