La province du Nord-Kivu dans l’Est de la République Démocratique du Congo transverse une période de violences et des manifestations contre la Mission des Nations Unies pour la Stabilité du Congo (Monusco). la population exige le départ sans délai de cette mission du territoire nationale.
Elle dénonce sa « passivité » dans la sécurisation comme lui assigné dans ses prérogatives.
Pour la population ,la Monusco et d’autres ONG humanitaires sont complices dans cette insécurité qui perdure dans l’Est de la RDC et plus particulièrement au Nord-Kivu.
Ces actes n’ont pas laissé indifférent le président national du parti politique Mouvement pour la Libération du Congo (MLC).
Dans une déclaration faite ce mercredi 14 Avril, Jean Pierre Bemba Gombo appelle le citoyen à ne pas considérer ces attaques comme des faits divers.
« J’appelle les Congolais à ne pas considérer ces violences récurrentes comme des faits divers.Il en va de la survie de notre nation ».
À lui d’ajouter : « J’invite les Institutions de l’Etat à prendre les mesures correctes de ces événements pour enfin assurer une protection à notre population , garantir la paix et mettre un terme définitif à ce déferlement de violences ».
Depuis près de 7 ans, les civils sont massacrés dans les territoires de Beni au Nord-Kivu et Irumu en Ituri par les combattants ougandais ADF,ce qui remet à cause la présence de la Monusco sur le sol Congolais.
Des sursauts de colère ont dégénéré ces jours dans cette partie et se transforment à des vives manifestations. A’ Goma, par exemple, les manifestations contre la force onusienne se sont transformées en conflit interthnique entre Nande et Kumu. Les autorités dressent un bilan de 10 personnes tuées, 38 blessés et 50 maisons incendiées durant les violences de lundi et mardi 13 Avril 2021.
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