Principal opposant congolais, après son échec aux dernières élections présidentielles, Martin Fayulu qui ne s’avoue pas toujours vaincu par Félix Tshisekedi en Décembre 2018, a appelé, ce Mardi 19 Octobre, à une mobilisation des forces politiques contre le pouvoir actuel après la validation agitée par l’Assemblée nationale du choix de Denis Kadima à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
En manque de consensus, les discussions des 8 confessions religieuses n’ont accouché que du souris à queue courte. Malgré un bloc cadenas de l’ECC et la CENCO, Denis Kadima, considéré comme un choix de Félix Tshisekedi a été entériné sur fond de forceps. Martin Fayulu tape d’un poing sur la table.
«Ce forcing n’est pas différent des conditions de mise en place de la Cour constitutionnelle. Et ce, pour servir l’ambition d’un homme qui veut à tout prix se maintenir au pouvoir soit à travers l’organisation de mauvaises élections, soit en les retardant”, a-t-il déclaré.
Et d’indiquer :
“Un tel affront dirigé une fois de trop contre le peuple congolais est simplement inacceptable et mérite une réponse appropriée à la hauteur de la provocation ».
Dans ce même style, il lance un appel « solennel à toutes les forces réellement acquises au changement à la constitution d’un grand bloc patriotique contre la dictature fasciste qui se met en place dans la négation et le mépris total de la souveraineté du peuple congolais ».
Selon Fayulu, ce bloc « aura comme mission principale de faire échec à ce macabre projet de fraude électorale ». Pour lui , « il n’y a pas d’autre alternative aujourd’hui. Nous devons nous tenir debout pour sauver notre pays ainsi que l’ordre démocratique fixé dans la Constitution. Nous n’avons pas le droit de nous résigner ni d’accepter une quelconque autocratie dans notre pays ».
D’après le président de l’ECIDé, le Speaker de l’AN, Christophe Mboso, a défié tout le peuple congolais en entérinant de manière cavalière et théâtrale une liste incomplète des membres de la CENI. Il estime toutes fois que « Le peuple congolais doit se prendre en charge ».