La situation est alarmante sur le tronçon routier Niania-Isiro, reliant la province de l’Ituri à celle du Haut-Uele.
Plus de 200 véhicules transportant des marchandises et des boissons gazeuses en provenance de la ville de Kisangani sont bloqués depuis près d’un mois en raison de l’état déplorable de cette route, rapporte la Radio Onusienne.
Les camions se dirigent soit vers Bunia, en Ituri, soit vers Butembo, dans le Nord-Kivu. Malheureusement, les échanges commerciaux entre ces deux provinces sont grandement entravés en raison de l’état lamentable de la route. Les énormes bourbiers ont rendu cette section totalement impraticable pour les véhicules, créant ainsi un calvaire pour les usagers.
Les produits de première nécessité tels que le riz, le maïs et les produits brassicoles en provenance de Kisangani ont du mal à parvenir à destination. Les bourbiers obstruent la route, bloquant ainsi la circulation. Plus de deux cents véhicules qui ont emprunté cet itinéraire il y a environ trois semaines sont actuellement bloqués sur l’axe Yakeke-Bafwasende.
Parcours d’un combattant…
Les conducteurs décrivent la circulation en véhicule dans cette zone comme un véritable parcours du combattant.
Le président du comité local de la FEC, Nzipaya Kalibala s’indigne de l’inaction des autorités alors que les commerçants paient régulièrement leurs taxes. Selon lui, il est inadmissible que les opérateurs économiques venant de Kisangani et de Niania rencontrent de telles difficultés pour accéder à la région.
Il appelle les autorités à prendre des mesures appropriées pour remédier à cette situation désastreuse.
Kisangani ressent désormais les retombées désastreuses de la situation sur le tronçon routier reliant la province de l’Ituri. Les véhicules bloqués, incapables de poursuivre leur chemin, ont provoqué un véritable séisme économique dans la ville.
La hausse vertigineuse des prix du carburant à la pompe a frappé de plein fouet les habitants. Les automobilistes, confrontés à une pénurie de carburant due à l’impossibilité d’acheminer efficacement les ravitaillements, le carburant qui autres fois était en 2800 FC, passe à 4000 FC le litre. Les produits alimentaires, qui proviennent des provinces voisine tels que les haricots, les oignons, les pommes de terre et autres, ont également subi une augmentation spectaculaire de prix.
Face à cette crise sans précédent, il est crucial que les autorités prennent conscience de l’ampleur des conséquences et trouvent une solution.