C’est parti pour la toute première structure cinématographique de la province du Bas-Uélé. La ville de Buta entre dans une nouvelle ère culturelle avec l’ouverture de sa toute première structure cinématographique, le Bas-Uélé Bilili. Il s’agit d’un projet novateur qui voit le jour grâce à l’initiative du gouverneur Mike-David, qui a fait de l’engagement et de l’occupation des jeunes une priorité dans son programme de gouvernance.
Le Bas-Uélé Bilili s’inscrit dans une vision plus large, celle de créer un environnement propice au développement de l’entrepreneuriat culturel dans la province.
Le centre AllŌ Vijana, pierre angulaire de ce projet, est pensé comme un lieu de rencontre, de création et de diffusion cinématographique. Ici, le cinéma n’est pas seulement perçu comme un art, mais également comme un véritable levier économique pour les jeunes. En offrant des opportunités concrètes, ce projet vise à encourager l’entrepreneuriat et à susciter de nouvelles vocations au sein de la jeunesse de Buta.
Chaque jour, les répétitions battent leur plein à l’hôtel Buta Palace, où les jeunes talents locaux se retrouvent dès 14 heures.
Ce rendez-vous quotidien témoigne de l’effervescence qui règne autour du projet et de l’engouement qu’il suscite. Le gouverneur Mike-David, par son initiative, souhaite donner aux jeunes les moyens de se réaliser et de contribuer au développement de la province, tout en stimulant une dynamique économique et créative.
Pour de nombreux jeunes, le cinéma est non seulement une forme d’expression artistique, mais aussi une opportunité professionnelle. À travers ce projet, le Bas-Uélé se dote d’un nouvel outil capable de transformer l’avenir de sa jeunesse, en leur offrant des perspectives d’avenir dans un secteur en plein essor.
Le Bas-Uélé Bilili promet ainsi de faire de Buta une plaque tournante de la création cinématographique dans le nord-est de la République Démocratique du Congo, tout en réaffirmant la volonté de la province d’investir dans son capital humain.
Ce projet, encore en phase de répétitions, devrait voir ses premières productions sur grand écran dans les mois à venir, confirmant ainsi la montée en puissance du cinéma local comme vecteur de développement et de cohésion sociale dans le Bas-Uélé.