Les travaux de la centrale hydroélectrique de Katende dans la Province du Kasaï Central reprendront aussitôt l’audit technique et financier terminé, a révélé la forte délégation de la Présidence en séjour à Kananga.
Il s’agit de Marcellin BILOMBA Conseillé personnel du Chef de l’État Congolais Félix Antoine Tshisekedi en matières economico-financières, Rémy KANKU envoyé spécial de la Présidence et Eliezer NTAMBWE, l’élu national de la Lukunga à Kinshasa.
Pendant leur séjour, ces ont réceptionné la cargaison de 12 wagons des matériels de génie mécanique et hydroliques destinés à la construction de barrage hydroélectrique de Katende et inspecter aussi le site et les travaux déjà exécutés depuis 2012.
Dans sa conférence de presse du samedi 11 Septembre 2021, Marcellin BILOMBA a souligné que projet qui a commencé depuis des décennies a patiné faute de volonté politique. Il a cependant annoncé que depuis le 16 février 2021, l’État Congolais a signé un mémorandum d’entente avec un partenariat financier Américain pour la relance des travaux de construction, installation, transmission et distribution.
Selon lui, avant la fin du mandat de l’actuel président « la Chute Katende cessera d’être un projet, il sera une réalité parce que la volonté est là »
Géré par la Présidence de la République dans ce qu’on appelle le Groupe de gestion des projets des centrales hydroélectriques de Kakobola et Katende, les travaux seront exécutés pendant 2 ans par la Société Indienne Angélique en sous traitance, tandis que le Ministère de l’énergie et ressources hydrauliques y gardera l’oeil technique.
De son côté Rémy KANKU a sollicité la contribution de la presse locale pour solliciter la vigilance et l’appui de la population Kasaienne à ce projet avant d’entendre le député national Eliezer NTAMBUE s’insurge contre toute les récupérations politiciennes.
Plus de 90% des matériels déjà disponible en RDC seront acheminés sur le site de Katende dans plus ou moins 11 rotations de train SNCC.
Les travaux coûteront 300 millions de dollars Américains qui seront financé par la Banque Américaine IIB, « dans le cas où ce partenariat failli l’État Congolais est capable de débloquer cette somme parce que la volonté est là »
Corneille MUAMBA DIBONDO