La montée en flèche croissante de l’insécurité caractérisée par le banditisme urbain à Kisangani ne laisse indifférent plus d’un. Après plusieurs cas recensés ça et là, le tour est maintenant à la cible des femmes activistes de la société civile et leaders politiques.
Selon le mouvement Rien Sans les Femmes (RSLF), œuvrant à Kisangani, dans la Tshopo, il ne se passe deux jours sans que la ville n’enregistre des cas de vol à mains armées et/ou d’agressions physiques des citoyens à l’aide d’armes blanches.
À titre illustratif, le RSLF informe dans une déclaration transmise jeudi 21 avril 2022 à Kis24.info, que Mme Bibiche Salumu, Professeure de l’Université de Kisangani et activiste de la société civile a été agressée le dimanche 17 avril 2022, vers 20h non loin de sa résidence sur l’avenue Lundula, dans la commune Makiso. Elle s’en est sortie avec blessures à la main et au pied.
Et dans la nuit du 17 au 18 avril 2022, vers 2h00 du matin, la résidence de la maire adjointe Eugénie Wandandi, située sur la 3eme avenue, au Quartier Plateau Boyoma, dans la commune Makiso, a été visitée par un groupe d’inciviques qui ont réussi à emporter l’arme de son policier de garde.
Face à cette situation, Rien Sans les Femmes note qu’il s’avère indispensable à ce que tout et chacun puisse se mobiliser comme une seule personne, en vue d’apporter une modeste contribution en ce qui concerne la restauration de la paix durable sur l’ensemble de la province de la Tshopo. « Par voie de conséquence, nous devons collaborer efficacement avec les services de sécurité quant à ce », note le RSLF qui estime que la sécurité reste et demeure l’un des facteurs déterminants.
Ce mouvement a mentionné aussi que la montée en puissance du banditisme urbain à Kisangani n’est pas de nature à favoriser un bon climat de travail, en vue de l’atteinte de ses objectifs vis-à-vis de l’autonomisation des femmes et la mise en place de son plan stratégique pour la participation des femmes dans les instances de prise des décisions à tous les niveaux, un plan qui consiste à la mobilisation des ressources.
Un commentaire
L’insécurité urbaine c’est de l’incompétence du maire de la ville et le commandant Pnc ainsi que le service de sécurité dans l’ensemble sont incompétent cmt dans la ville comme kis en plein jour le bandi armé peut braqué calme sans être inquiété.