Dans une correspondance adressée au ministre du Commerce extérieur, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) a exprimé ses vives inquiétudes face à l’exclusion prochaine du cacao et du café de la République démocratique du Congo (RDC) du marché de l’Union européenne (UE).
À partir de janvier 2025, ces produits ne bénéficieront plus du statut « organique et équitable » sur le marché européen, selon la FEC. Cette décision pourrait avoir des répercussions économiques et sociales dévastatrices pour le pays, impactant particulièrement les producteurs locaux et fragilisant le secteur agricole congolais.
Dans un communiqué, la FEC a souligné que les opérateurs économiques actifs dans l’exportation de cacao et de café ont été surpris par des notifications de retrait de la République démocratique du Congo des certifications << Fairtrade >> et << BIO >>. Ces décisions, prises respectivement par Flocert en décembre 2023 et Africert en décembre 2024, sont motivées par le refus de l’Union européenne de valider la conformité des enquêtes sur le terrain en raison de problèmes de sécurité.
Cette exclusion imminente des produits congolais du marché européen aura des conséquences significatives, tant sur le plan économique que social. Les efforts déployés pour réintégrer les secteurs du cacao et du café congolais sur la scène internationale, avec le soutien de partenaires privés et multilatéraux tels que l’UE, l’USAID, le FIDA et la Banque mondiale, pourraient ainsi être compromis.
Il est impératif que des mesures urgentes soient prises pour résoudre cette situation et préserver les intérêts des producteurs et de l’économie congolaise dans son ensemble. La FEC appelle à une action rapide et concertée pour éviter les conséquences désastreuses de cette exclusion imminente du marché mondial des cacaos et cafés par l’UE