Dans un tweet publié ce Jeudi 09 janvier par le ministre d’État et de justice en RDC, Constant Mutamba a annoncé des peines de mort pour les activistes, acteurs de la société civile et journalistes qui communiquent sur les avancées du mouvement rebelle M23 de Corneille Nanga.
A en croire cette déclaration, Mutamba annonce :
Cette annonce suscite des réactions diverses au sein de la population congolaise. Certains expriment leurs inquiétudes quant à l’impact de telles mesures sur la liberté d’expression et le droit à l’information. D’autres voient cette décision comme un moyen de dissuader toute collaboration avec les ennemis de la République.
Sur les réseaux sociaux, des débats houleux ont éclaté, mettant en lumière les divergences d’opinions quant à la sévérité de cette mesure. Prosper K. KASONGO, communicateur du Parti politique Envol-RDC, souligne le besoin de garantir un accès à des sources d’information fiables pour éviter des sanctions injustes.
Alors que les forces loyalistes de la RDC progressent dans la reconquête de territoires jadis contrôlés par les rebelles du M23, l’annonce de Mutamba soulève des questionnements sur les limites de la liberté d’expression et le rôle des médias dans un contexte de conflit armé.