Près de cent milles gomatraciens (habitants de Goma) ont répondu présents à la marche populaire de ce mercredi 15 Juin contre l’invasion rwandaise à Bunagana, une ville stratégique située près de Goma, à la frontière avec l’Ouganda.
Tôt le matin, les manifestants ont occupés les rues de Goma scandant des chants hostiles au système politique de Kagame. Des manifestations qui ont tourné à une révolte populaire contre le Rwanda.
Les FARDC, seul espoir de Goma
Comme un seul homme, les habitants de Goma témoignent leur soutien aux forces loyalistes. En pleine marche, Josué Kabanja, ce manifestant interrogé par le journaliste Merveille Kiro, dit venir appuyer les efforts des FARDC.
« Cette marche signifie pour moi une expression forte, c’est ça l’âme de la ville de Goma. Non à l’agression de la RDCongo par le Rwanda et l’Ouganda , non à la négociation avec les terroristes du M23, soutient total à nos FARDC…»
La police fidèle au poste
Au Congo-Kinshasa, les manifestations tournent toujours à la violence. Aujourd’hui, la règle n’a pas dérogée à Goma.
Sur des itinéraires identifiés par des manifestants et approuvés par la mairie de Goma, les manifestants sont allés au-delà.
Autour de midi, les manifestants ont tenté de rejoindre le Rwanda par la grande barrière. Ces derniers reclamant la paix ont vite été maîtrisé par la police congolaise.
Malgré l’usage des gaz lacrymogènes, aucun dégât humain répertorié par les manifestants et la police.
Pour l’instant, la situation reste tendue. Les sources concordantes sur place à Goma révèlent quelques cas des pillages. Les habitants déchirent tout ce qui portent une mention du Rwanda et s’en prennent aux personnes de morphologie proche aux rwandais.