La ville de Kisangani a vécu des moments confus et vivement agités pendant plusieurs heures de ce vendredi 19 février 2021. Des violents affrontements militaires entre les forces de l’ordre et une milice identifiée aux Mai-mai « Simba », très proches du mouvement Politico-religieux « Nzambe Lumumba » ont eu lieu sur la première avenue du quartier des musiciens.
Après des tirs dissuasifs aux alentours du gouvernorat de la province, le comité provincial de sécurité s’est réuni d’urgence ce vendredi 19 février.
Par l’entremise d’un communiqué publié dans la soirée de ce vendredi 19 février, le Comité Provincial de Sécurité a indiqué qu’il s’est agit de la traque des présumés membres de la milice armée dite »Simba » en connivence avec le groupe mystico-religieux Nzambe Lumumba.
Cette opération a été organisée après que le comité provincial de sécurité avait reçu des informations concordantes sur une attaque imminente de la ville de Kisangani. Les autorités locales font savoir également que ces miliciens avaient une mission de libérer l’un des chefs Simba arrêté par les autorités militaires. Ces derniers, porteurs d’armes et munitions, ont été les premièrs à ouvrir le feu sur les forces de l’ordre.
Quid du bilan ?
Le comité provincial de sécurité documente 3 morts dont 2 éléments de l’ordre et 1 assaillant. Aussi, il enregistre 3 blessés dont 2 du côté de force de l’ordre et 1 miliciens. En outre, les forces de l’ordre ont réussi à capturer 17 insurgés avec leurs dépendants (9 femmes et 10 enfants).
Parmis ces hors la loi, figurent Mr Lumumba Guy, aujourd’hui à la tête d’un mouvement mystico-religieux et qui ne cesse d’affirmer que Patrice Lumumba, son père, vit à OPALA, un territoire de la Tshopo.

Rappelons que le combat a eu lieu dans la commune Makiso, sur la première avenue du quartier des musiciens, non loin du gouvernorat.
Les enquêtes continuent du côté de la police et du service de renseignement sur les assaillants arrêtés.
Le gouverneur de la Tshopo appelle la population au calme et de casier librement à leurs différentes occupations. « La situation est totalement sous contrôle » rassure-t-on.
Rédaction