Dans une situation sécuritaire toujours volatile, Kinshasa et les M23 ont trouvé un terrain d’attente pour la paix jeudi dernier, grâce à la médiation de Doha, capitale politique du Qatar. Cet accord scelle une série des discussions sous tensions entre les deux parties prenantes au conflit et affiche un tournant décisif dans la crise qui secoue l’Est du pays, pendant plusieurs décennies.
En réaction, le mouvement de paix, BOMOKO, une structure qui met en priori les valeurs de paix et accompagne les victimes des guerres et les personnes vulnérables à Kisangani, salue cet engagement patriotique entre les parties prenantes. Dans une déclaration parvenue à KIS24, ce mouvement ne va pas par le dos de la cuillère pour appuyer l’initiative de paix.
« La structure BOMOKO, une Organisation Non Gouvernementale qui milite pour la paix, l’accompagnement des victimes des guerres et des personnes vulnérables, salue la déclaration conjointe AFC/M23 et gouvernement devant aboutir à une paix durable, gage de développement au pays des nos aïeux et de la sous région de l’Afrique centrale », a-t-on lu dans cette déclaration.
Un dialogue inclusif pour la paix durable
La structure fait cependant une demande pressante celle d’engager le pays sur une voie d’un dialogue sincère et inclusif. BOMOKO estime que les résolutions issues de ce genre de dialogue devront permettre à la République démocratique du Congo de franchir une étape importante dans la quête de paix, tant voulue dans l’est tourmenté du pays.
« La structure BOMOKO, a partir de Kisangani, demande à ce que les négociations, change à un dialogue national inclusif afin d’éviter au pays des nouvelles tensions », ajoute la même déclaration signée par Deba Lolia, coordonnateur national.
Le document conclut d’une manière poignante que « Le sang a trop couler dans ce pays! »